Ski en Vésubie
Du vendredi 1er au dimanche 3 mars, avec Denis, nous avons skié en étoile au départ du refuge de la Madone des Fenestres. La route étant fermée 2km après Saint-Martin Vésubie, l'accès au refuge est long. Patrick Miraillet, le gardien, est présent pour la saison d'hiver et accueille les randonneurs avec soin.
Descente en face sud-est du Ponset.
Le premier jour, la Lombarde est encore très présente, le vent souffle de façon tempétueuse et nous nous accordons une pause au refuge. Quelques randonneurs rentrent de leur course, les conditions sont dures. Nous partons pour un aller/retour à la baisse des Cinq Lacs où la visibilité me paraît meilleure et le vent moins violent.
Sur la route d'accès à la Madone. Les sommets sont pris dans le mauvais temps, avec le vent et des chutes de neige.
Les conditions me font penser à celles que nous avions eu au Pélago. En fait, nous avons de la chance, ce sera nettement plus clément.
Juste avant d'arriver au refuge, le vent se renforce. Heureusement, il fait assez doux. Patrick estime la vitesse du vent autour de 100km/h dans les rafales.
En montant à la baisse de Cinq lacs. Quelques éclaircies fugaces nous permettent d'apprécier le saisissant contraste des couleurs ainsi que le jeu des tourbillons de vent.
Il y a une trace devant nous, nous en profitons car la neige est bien poudreuse. A la descente, ce sera trop le "jour blanc" pour que nous puissions en profiter au maximum.
Nous rentrons au refuge vers 17h, les sommets sont toujours pris mais la météo est plus optimiste pour le lendemain.
Effectivement le samedi il fait beau. Face à nous, le Gélas et à sa gauche le Saint-Robert.
Nous remontons le vallon Cabret. Celui-ci est enneigé de façon très irrégulière, parfois il y a de grosses accumulations et 10 m après c'est pelé.
Le paysage est à la hauteur de ce que le Mercantour peut nous offrir: la mer Méditerranée en toile de fond et les sommets enneigés juste à côté du littoral.
La longue chaîne des Cayres de la Madone dominée par le Ponset. Dans le versant nord qui nous face, il y a une superbe voie de mixte.
Arrivée à la "Terrasse du Gélas".
Nous remontons le couloir Est de la voie normale. Il est en neige poudreuse mais la trace n'est trop pénible à faire.
La Malédie et le Clapier. Deux superbes sommets pour le ski de pente raide ou le tour à ski.
Denis au sommet du Gélas. Le haut de la croix dépasse de 20 cm environ.
Après avoir chaussé les skis à la Selle du Gélas, nous descendons par le couloir Est.
Bonne neige et le couloir sans obstacle, deux bonnes raisons de lâcher quelques beaux virages avant que nos cuisses nous rappellent la dure réalité du skieur.
Plus bas dans le vallon Cabret, les bonnes sections de glisse se trouvent dans les passages ensoleillés et relativement protégés du vent.
Nous sommes descendus par un vallon étroit qui démarre à l'Est du lac Balaour. Il était rempli d'une neige stable et douce pour les skis.
Retour à la Madone des Fenestres. Le ciel est d'un bleu azuréen et les températures remontent. Demain, nous irons au Ponset.
Nous remontons lentement l'accès similaire à l'arête Ouest du Ponset.
Denis est un montagnard expérimenté. Nous nous encordons seulement dans les 2 passages techniques.
Bien calés dans les traces, nous progressons ensemble.
Le paysage est tout aussi beau qu'au Gélas. Les conditions météo sont bien meilleures que la vieille car il n'y a plus de vent du tout.
La Diagonale du Ponset a été skié la veille par Guillaume et Jean-Baptiste Maddalena. C'est une descente très exposée que je n'oserai pas skier.
La cordée de Murray et Michel nous suit.
Arrivée au sommet pour la cordée Michel/Murray. Avec Denis, nous serrons les chaussures de ski, je pressens que la descente va être très bonne.
La neige est en cours de transformation. Elle est plutôt facile à skier.
Denis lâche les gaz et les grandes courbes. Derrière lui, la Pointe André et son couloir nord.
Plus bas, la neige est restée froide, poudreuse.
Les virages s'enchaînent sans discontinuer jusqu'à la vacherie de la Madone.
De là, une longue glissade nous ramène à la voiture.