Gelas en traversée, arête Ouest et Est

Mercredi 20 août 2014, avec Anne, Astrid, Régine et Lionel nous avons fait le Gelas 3143m en traversée jusqu'au Balcon du Gelas 3085m.

Difficultés : cette année il reste de la neige, il faut donc passer sur le fil de l'arête Ouest qui dans ce cas devient PD+ et l'arête Est est PD-.

Le chemin se perd parfois dans de magnifiques chaos de blocs de gneiss. Bâtons or not bâtons, that is the question :

Belle vue sur le Ponset 2828m.
Ho la jolie neige du mois d'août. Le matin, n'imaginez pas un instant pouvoir vous balader dessus...du béton de surcroît glissant!

Au Collet Saint-Robert, nous avons droit à une superbe vue sur l'Argentera 3297m et au loin en filigrane le Viso 3841m :

Nous évoluons encore un peu en mode randonnée alpine :

Puis la neige encore bien présente pour un mois d'août nous oblige à passer sur le fil de l'arête :

Et nous passons donc en mode alpinisme :

Un passage en III- :

Sur la dernière partie de l'ascension on peut reprendre l'itinéraire classique de difficulté F :

Les derniers mètres de l'ascension offrent une très belle vue sur le versant nord situé en Italie :

De la Madone de Fenestre 1905m, nous avons mis 4h10. Au sommet nous savourons la vue grandiose :

Au Sud-Est, le lac Long 2566m, les plus hauts sommets visibles sur cette photo sont le Clapier 3045m, la cime Chamineye 2921m, le Bégo 2872m, le Grand Capelet 2935m : 

Nous descendons par l'esthétique arête Est :

Un instant nous avons droit à une apparition de Ti Gibus :

Mais somme toute courte et presque décevante, car tout le monde reprend rapidement ses esprits :

Et comme dans les bons westerns les héros terminent leur aventure ensemble :

Le Balcon du Gelas :

Un petit bonjour aux bouquetins peu farouches :

et un sauvetage de chèvres coincées par la fameuse neige béton du matin, viennent s'il en était besoin, finir d'égayer cette magnifique journée :

Gelas, à bientôt :

Grande Aiguille de Pelens 2526m, voie du 16 août 1905 

Vendredi 22 août 2014, avec mon "prénomyme" Stéphane nous avons gravi la voie historique de la Grande Aiguille de Pelens 2526m.

Stéphane au-dessus de la Brèche du Saut, se lance dans la longueur clef du spigolo ouest IV (2 pitons dont un inutile) : 

A la différence de l'ascension du 04 août 2014 avec Eric et Jean, cette fois-ci nous sommes montés au Rocher des Chèvres 2456m par le versant nord. Nous avons pris le chemin du Clôt de l'Aï :

Les parois d'allure Dolomitique paraissent terribles.
Au-dessus de Stéphane, les coulées d'eau indiquent le départ de Glacemania, une fameuse cascade - goulotte, qui aboutit à l'Aiguille de Prapelet ou Petite Aiguille de Pelens 2497m :

Un éboulis pas très agréable à remonter, compensé en partie par une belle vue sur le col des Champs 2045m :

Les motifs de certaines Aiguilles sont saisissants :

En arrivant au Rocher des Chèvres l'ambiance change et on profite d'une vue géniale sur la vallée du Var :

Première étape l'Aiguille de Pracleron 2486m, toujours la même allure de pile d'assiettes :

Après être descendus à la Brèche des Chèvres (1 piton au relais), Stéphane dans la première longueur III+, 20 mètres :

Une seconde longueur bien oblique à droite, III- permet de rejoindre une bonne épaule, 1 piton au relais, 20 mètres.
La traversée de la peur...heureusement la "Belle époque" est révolue, avec le mode d'emploi et en cherchant un peu on peut bien s'assurer. Jamais pris autant de friends pour faire du petit III, 30 mètres !

Ensuite vient une nouvelle désescalade III, qui permet d'atteindre la Brèche du Saut où on trouve 1 piton, 15 mètres :

La structure du rocher laisse parfois rêveur :

Trêve de contemplation, Stéphane se lance dans la longueur clef en IV, 20 mètres. Et ici il va sans dire que c'est une difficulté qui demande de l'attention ! Les règles de base :
Se protéger :

Tester ses prises : 

Trouver le bon itinéraire.
Ici un piton, le suivant avec une cordelette, à un petit mètre près "enduit" en erreur!

Les relais sur de bonnes terrasses permettent de profiter du paysage, ci-dessous le versant Est de l'Aiguille de Pracleron :

Qui imaginerait une si belle prise sur les Aiguilles de Pelens? Le bac à ne rater sous aucun prétexte.
Troisième longueur de IV :

Les relais sont toujours très confortables :

Un dernier petit rétablissement, III :

Puis le terrain se couche sensiblement :

Et Stéphane débouche au sommet :

On boit un coup :

On profite bien du paysage :

On aperçoit même, l'Ailefroide 3954m,  le Pic Sans Nom 3913m et le Pelvoux 3943m : 

Puis on prend le chemin retour, par la voie normale, variante ouverte le 31 août 1913 soit huit ans après la première dans la paroi Sud-Ouest :

Grâce aux friends, régulièrement on peut poser d'excellentes protections : 

Un rappel de 20 mètres 1 piton, 1 coinceur, 1 maillon rapide ou désescalade en IV-, 1 piton.
Puis à nouveau de la désescalade facile, 1 piton, et un peu en dessous un pas de III- pour rejoindre le couloir Sud issu de la Brèche du Saut, 1 piton au relais :

Une longueur de 50 mètres permet de remonter à l'épaule (R2 de l'aller) de la face sud de l'Aiguille de Pracleron, III, 1 piton au relais.

Ensuite il ne reste plus qu'à désescalader les deux premières longueurs, dans l'ordre du sens retour III- et III+. On a mis 5h45 pour faire l'aller-retour Rocher des Chèvres - sommet - Rocher des Chèvres.

La descente de l'éboulis n'est pas qu'une partie de plaisir mais c'est le prix à payer pour gravir ces aiguilles mythiques : 

Mixte à l'aiguille du Midi : Vent du Dragon

Le mauvais temps qui règne cet été dans le massif du Mont Blanc a quelles que points positifs. Des lignes de mixtes hivernales sont formées. Avec les jeunes du groupes espoirs alpinisme FFCAM 06 nous en avons profité pour grimper Vent du Dragon à l'Aiguille du Midi.

 Boris et Thomas dans la très esthétique L3, une des longueurs clé de Vent du Dragon, M5.

 Depuis le sommet du téléphérique de l'Aiguille du Midi, la façon la plus simple de rejoindre le pied de la voie est de descendre en rappel depuis la passerelle, spectacle garantit pour les touristes !

Marion termine la première longueur, ambiance hivernale en ce mois d'Aout...

Cette voie est géniale pour se remettre dans le bain avant une ascension hivernale ou tout simplement pour progresser en mixte. 

L2 et son dièdre souvent sec....?!

M5 une cotation déjà très sérieuse que l'on rencontre dans les plus grandes courses des Alpes !

L3, Un très beau dièdre englacé, une traversée délicate où les prises de pieds sont plutôt rares, des rétablissements compliqués, verrous de lames, le tout en plaçant ses protections...Bref toute la panoplie de l'escalade mixte en montagne.

 Boris réalise ses premiers verrous de lames.

 Marion dans le dernier crux.

 Après se dernier crux on débouche sur l'arête des Cosmiques juste avant le pas en 4 que l'on peut éviter par la gauche si il y a trop de monde.

 Accès en 5 rappels et demi depuis la passerelle de l'Aiguille du Midi :

1, Passerelle

2, Rive Droite, bloc

3, RD, spit

4, RD, spit

5 , RG, bloc et piton

6 , RG, bloc et piton (30m)

1 relais à construire.

Matos : un gros jeu de friends du micro au #2, quelques stoppers, 3 broches, sangles

corde 2*60m

Randonnée aux portes de la Vallée des Merveilles, Capelet Supérieur et Cime du Diable

Vendredi 15 août 2014, en partant de l'Authion avec Sacha et Laure nous sommes allés au Capelet Supérieur 2637m et à la Cime du Diable 2685m.

Une randonnée avec une vue merveilleuse : 

La randonnée est tout de suite très belle. La terrible Redoute des Trois communes est très rapidement en vue.
Construite en 1898 cette zone a été le point stratégique de nombreuses batailles :

Le chemin de l'Authion au Capelet Supérieur entaille les pâturages. Nous y croisons un berger et son troupeau, récemment attaqué par les loups, 30 bêtes ont été perdues dans cette attaque :

Le Capelet Supérieur et la Cime du Diable sont en vue :

Après la Baisse de Saint-Véran 1836m, la vue sur la vallon de Caïros est également très belle :

Nous faisons une petite pause au col de Raus 1999m :

Le Capelet Supérieur paraît tout proche :

Un beau chemin régulier conduit à la Baisse Cavaline 2107m :

Ensuite la montée finale pour atteindre le Capelet Supérieur se raidit nettement :

Dans notre dos la vue devient sublime, on voit jusqu'à la mer : 

Au sommet du Capelet Supérieur il y a un relais du Secours en Montagne.
Après le Vial 1550m, le Dôme de Barrot 2136m, et le Pépoiri 2674m cette année c'est notre quatrième sommet équipé de la sorte. A chaque fois nous y avons trouvé de magnifiques belvédères :

Côté montagne la vue est aussi très belle.
La Tête de la Ruine 2984m, Bastione 3047m, Baus 3067m, Argentera 3297m, Saint-Robert 2919m, Gelas 3143m, Malédie 3059m, Clapier 3045m, Grand Capelet 2935m, Cime du Diable 2685m, Bégo 2872m :

Alors que Sacha préfère jouer aux voitures et Laure faire une sieste, je fais un saut à la Cime du Diable :

Côté mer la vue est presque aussi belle :

Côté montagne les hauts sommets du Mercantour se sont rapprochés :

Le retour est un pur régal pour les yeux :

Une bien belle journée :

Randonnée au Mont Saint-Honorat depuis Daluis

Dimanche 27 juillet 2014, avec Régine, Laure et Sacha nous sommes montés au Saint-Honorat 2520m en partant au-dessus du village de Daluis :

Au sommet : 

 

Le début de la randonnée est joli sans être magnifique :

Mais rapidement le cadre s'améliore :

Vers 1800m, au lieu-dit de Pra Balou, l'arrivée du soleil réchauffe également l'ambiance :

Puis vers 2000m la balade devient vraiment magnifique :

En arrivant au début de la crête de Corpatas le sommet du Saint-Honorat est en vue :

Quelle vue dégagée :

Damien et son chien nous rattrapent :

Tout content Sacha accélère pour ne pas perdre ses nouveaux copains :

La balade se transforme en trail enfant !

Sur le haut de la crête de Corpatas la vue est géniale :

Vers 2400m nous dépassons un troupeau de moutons, il y a pire endroit pour brouter!

Le chaos de blocs de grès final rajoute une petite contrainte supplémentaire :

Sommet :

A gauche la cime de Pal et au fond les 3000 de la Haute Tinée :

Une longue pause pique-nique :

Et on redescend :

Evidemment à la descente on profite encore plus des paysages : 

Un peu avant de retrouver la voiture, quelques raccourcis en éboulis finissent d'agrémenter cette superbe journée :

Randonnée aquatique dans le ruisseau d'Audin près de Fanghetto

Mercredi 27 août 2014, avec les enfants, Sacha 6 ans et demi, Lucas 8 ans, Romain 8 ans et demi, et la maman de Romain, Camille nous avons fait le canyon de Audin. Cette randonnée aquatique est également appelée Fanghetto, village du bas de la Roya d'où part l'activité.

En bas du fameux toboggan du "haricot" ou de "l'huître", Lucas fait un gros splatch :

Une fois équipé du casque et de la combinaison néoprène on se mouille intégralement, l'eau étant autour des 17°, d'abord en entrant doucement dans l'eau puis c'est parti pour les sauts :

La descente s'effectue en marchant, désescaladant de petits ressauts, nageant, sautant, ou en se laissant glisser sur de petits toboggans de 4 mètres maximum.
Le premier toboggan n'est pas faisable on l'évite par une petite désescalade très facile :

Tous les enfants ne sachant pas bien nager pour traverser les vasques les plus profondes on effectue des remorquages :

Marche, toboggans et remorquages s'enchaînent :

Vient la magnifique vasque en forme de "haricot" ou "d'huître". Un très beau toboggan apprécié des enfants, Romain le fera quatre fois :

Malgré les équipements, les enfants ayant facilement froid, on apprécie les nombreuses zones bien ensoleillées qui leurs permettent de se réchauffer :  

Motivés pour découvrir la suite de la descente ?

Le toboggan en "coude" :

Chacun sa technique :

La maman de Romain serait attendue ?

La voilà :

Et ça continue :

Ce petit canyon est une vraie merveille :

Encore un toboggan !

A gauche dans le sens orographique, le XS spécial enfants, 50cm d'eau à l'arrivée :

A droite, toujours dans le sens orographique, le all size, 120cm d'eau à l'arrivée :

Le dernier toboggan impressionne un peu les enfants :

Pourtant il passe très bien, et même dans tous les sens :

Nous arrêtons notre descente à l'échappatoire de l'aqueduc, cette solution permet de rester dans le domaine de la randonnée aquatique.
Dans la randonnée retour on passe à pied de la France à l'Italie :

Au village de Fanghetto on retrouve la voiture :

Grande Aiguille de Pelens 2526m, voie du 16 août 1905

Lundi 25 août 2014, avec Régine et le Guide de Haute Montagne Pierre Brizzi c'est par la voie de la première ascension du 16 août 1905 que nous sommes allés gravir la Grande Aiguille de Pelens 2526m, D 120m 4.
Ce mois d'août 2014, c'est mon troisième passage sur cet itinéraire mythique.

Pierre et Régine dans la traversée descendante qui permet de contourner l'Aiguille de Pracleron 2486m par le sud, 30 mètres 3 :

Dans les deux premières longueurs d'une quinzaine de mètres chacune, 3+ et 3- il fait bien frais :

Nous sommes bien content de trouver la bonne épaule en face sud de l'Aiguille de Pracleron :

Une désescalade autrefois périlleuse, maintenant facilement protégeable avec des friends permet de rejoindre l'épaule au-dessus de la Brèche du Saut :

Une désescalade d'une quinzaine de mètres permet d'atteindre la Brèche du Saut d'où l'ascension de la Grande Aiguille de Pelens proprement dite peut commencer :

Le Spigolo ouest offre une escalade raide et pour le moment étonnante pour l'époque, 4 :

Alternant vires caillouteuses et ressauts raides à l'escalade agréable, en 5 petites longueurs nous atteignons le sommet :

Sommet :

Vue imprenable sur les Aiguilles orientales de Pelens, Prapelet 2497m, Leysse 2436m et Pelonnière 2414m et plus loin le Haut-Var :

Ce n'est pas tous les jours qu'on vient là! Grâce à la météo impeccable on profite de faire une bonne pause.
Derrière Pierrot, le Caïras 2681m, et le sommet de la Frema 2747m :

Nous effectuons l'essentiel de la descente de la voie normale (itinéraire du 31 août 1913) en désescalade raide et facile, soutenue dans le 2.
Un passage plus difficile en 4 nous incite à tirer un rappel de 20 mètres.

A l'inverse de l'aller au retour il faut d'abord grimper dans le versant sud de l'Aiguille de Pracleron, 3 :

Les deux premières longueurs qui permettent de revenir au départ sont un peu plus délicates, dans le sens retour 3- et 3+ :

Les bâtons aident bien à descendre l'éboulis avant le chemin du Clôt de l'Aï :

Un dernier petit coup d’œil aux faces nord de Pelens, où se déroule Glacemania, permet de conclure cette magnifique journée :

Les gravures rupestres de la Vallée des Merveilles depuis la Gordolasque

Samedi 19 juillet 2014, j'ai présenté les gravures rupestres de la Vallée des Merveilles.

Ci-dessous la roche à Gnomon qui servait probablement de cadrant solaire aux bergers de l'âge de Bronze :

En chemin, le long de la conduite forcée du vallon d'Empuonrame, il y a déjà quelques gravures contemporaines :

Passé le premier verrou le vallon devient magnifique :

Un dernier raidillon plus aride :

Et nous voilà au Pas de l'Arpette, une porte d'entrée dans la Vallée des Merveilles :

Dès que nous quittons le GR nous entrons dans la zone réglementée de la Vallée des Merveilles. Les bâtons doivent être rangés sur les sacs et il faut obligatoirement être accompagné d'un professionnel possédant la qualification Agrément Merveilles.
Même là-haut, les contrôles sont réguliers et les amendes sévères.

Droit devant le Caïre des Conques ou Mont des Merveilles 2720m et à droite on aperçoit le Bégo 2872m :

Chamois dans la zone réglementée de la Vallée des Merveilles :

Une jolie petite vire nous conduit aux gravures :

Ces gravures rupestres datent de l'âge de Bronze ancien, c'est à dire -3200 à -1800 ans. Ici on voit entre autres des poignards et des attelages : 

Il y a aussi des gravures plus récentes, nommée gravures linéaires car la technique est différente :

Le clou du spectacle étant quand même les gravures protohistoriques, ici la plus célèbre roche de la zone 4, l'Anthropomorphe aux bras en zigzag : 

Représentation de cornus :

Après une bonne visite bien remplie nous revenons au Pas de l'Arpette, au fond à gauche la Cime du Diable 2685m :

Haut-Var, Val Pelens, randonnée au Clôt de l'Aï

Dimanche 31 août 2014, avec Sacha et Laure nous sommes allés faire une petite randonnée facile au-dessus du Val Pelens dans le Haut-Var : le Clôt de l'Aï 2243m.

Sacha descend du Clôt de l'Aï, en face, les faces nord des Aiguilles de Pelens 2523m : 

En fonction du stationnement choisi, balise 250 ou 251, c'est une randonnée entre 520 et 470 mètres de dénivelée.

On arrive rapidement sous les imposantes faces nord des Aiguilles de Pelens : 

La montée sur une petite sente est raide sans être désagréable :

Le contraste entre les deux univers est formidable, l'herbe douce et les caillasses et parois austères des faces nord des Aiguilles de Pelens, à droite le Caïras 2681m :

Une brume étonnante vient mettre un peu d'ambiance :

Comme il se doit, Sacha arrive au sommet le premier :

Après une bonne pause pour profiter du panorama la descente hors-sentier est efficace :

Une balade très recommandable! 

Haut-Var, Cime de l'Aspre et Cime de Pal

Mardi 22 juillet 2014, au départ du hameau des Tourres 1680m dans le vallée du Var, avec Laure nous avons gravi la Cime de l'Aspre 2471m puis je suis monté à la Cime de Pal 2818m.

L'abri - refuge au sommet de la Cime de l'Aspre : 

800 mètres nous séparent de la Cime de l'Aspre :

Ci-dessous, la Cime de Pal : 

A l'altitude 2000, nous passons à côté de la cabane de Trotte :

Les champs remplis de fleurs sont merveilleux :

Derrière les fleurs, le Rougnous 2673m que nous gravirons le lendemain mercredi 23 juillet 2014 :

Avec de tels paysages, encore une très belle randonnée à recommander : 

Un méchant petit raidillon final :

Un étonnant chemin conclut l'ascension :

Si vous le savez pas, au sommet une surprise non moins étonnante vous attend...un abri -refuge remis à neuf!

A la fin des années 60 un projet d'observatoire astronomique n'a finalement pas vu le jour.
Le refuge rénové en 2007 et cet étrange télescope en témoignent :

Après une bonne pause on quitte cet endroit magnifique pour descendre sur le col des Trente Souches 2018m :

Un petit parcours d'arête très facile nous conduit au sommet des champs qui dominent le col des Trente Souches :

La Cime de Pal me tend les bras !

Du col des Trente Souches, y a plus qu'à...monter à la Baisse de la Boulière 2629m puis obliquer à droite :

De ce côté-ci aussi la vue est belle.
A gauche le Rougnous :

Le plateau lunaire qui conduit au sommet de la Cime de Pal :

Au sommet je jette un coup d’œil au plateau que je viens de franchir. Au loin à droite le sommet caractéristique du Fort Carra :

Puis à la Cime de l'Aspre :

Et à ma descente en face sud directement sur le col de Pal 2208m.
On voit également le Rougnous et au loin au sommets du Mercantour et de la Haute-Vésubie :

Une raide descente en partie caïrnée m'amène rapidement au magnifique col de Pal :

Une raide descente, mais cette fois sur un bon sentier, me ramène au hameau des Tourres :

Randonnée souterraine la grotte de la Mescla

Lundi 1er septembre 2014, guidés par Daniel, avec Éléonore, Jeanne et Sacha, nous sommes allés nous balader 3 heures dans la grotte de la Mescla.

Nommée ainsi car à proximité de la confluence du Var et de la Tinée. Mescla, signifiant mélange en Provençal.

Sacha et Daniel avant... 

Une cinquantaine de mètres le long de la RN 202, conduisent à l'entrée de la grotte :

Les ramifications sont nombreuses, des équipements en place, câbles, poutrelles, échelles permettent de s'assurer facilement et de se balader assez simplement :

Malgré ma photo pas terrible, l'eau est d'une limpidité incroyable :

Éléonore va même continuer de descendre l'échelle alors que l'eau est déjà là!

On "explore" les cavités à droite, à gauche en fonction de nos envies :

Le clou du spectacle étant cette petite chatière...aller puis retour ! De la rigolade pour Sacha 6 ans et demi :

Idem pour Éléonore 7 ans :

Pour Jeanne 11 ans et grande pour son âge, ça se complique un peu :

Alors pour les adultes je vous raconte pas !

Finalement on récupère tout le monde, et ce sans même appeler l'hélicoptère :

Et on peut s'offrir le luxe d'un bon pique-nique bien mérité : 

Y a plus qu'à sortir, et comme dirait l'autre, nettoyer tout ça ! 

Une super petite aventure qui ravit les petits et grands :

Haut-Var, Mont Rougnous

Mercredi 23 juillet 2014, avec Laure nous avons fait une randonnée alpine peu parcourue, le Mont Rougnous 2673m en traversée nord-sud, 1450 mètres de dénivelée.

Laure sur la crête sud, le Mont Rougnous dans le dos : 

Du col de Pal vue sur la Cime de l'Aspre 2471m : 

Puis nous nous sommes dirigés vers le Mont Rougnous :

Les derniers champs de fleurs avant d'entrer dans le monde minéral :

Le faux-plat du col de Pal se termine :

La vue est magnifique. La vallée de la Barlatte et la Cime de l'Aspre et au loin la vallée du Var, du Mont Saint-Honorat 2520m aux Aiguilles de Pelens 2526m :

Derrière Laure, la Cime de Pal 2818m :

La partie alpine du Rougnous n'est pas longue mais à la limite de l'alpinisme facile :

Une petite corde et surtout le pied alpin et un bon sens de la montagne ne sont pas superflus :

Le sommet :

Une courte pause pique-nique :

Car les gros nuages noirs dans notre dos ne nous incitent pas à traînasser :

La descente est un enchantement pour les yeux :

Un cheminement de la largeur d'un bon chemin avec un vide impressionnant offre une vue imprenable :

Du Mont Molaret 2623m, la vue sur Peyre de Vic 2580m, à gauche le Mont Mounier 2817m :

De l'antécime de Peyre de Vic 2579m, nous descendons sur la crête de Bouige :

Enfin nous retrouvons de la verdure :

Un peu plus bas, au col de Barels nous récupérons le GR 52a qui nous ramène au hameau des Tourres :

Une magnifique randonnée engagée qui laisse de sacrés souvenirs. 

Escalade à Saint-Jeannet au secteur de la Source

Mercredi 03 septembre 2014, avec Lucas, Sacha et Régine nous sommes allés grimper à la Source.

Sacha, 6 ans et demi, entre dans le 5ème degré en grimpant la "Dalle à Claude" 5a.
Ce rocher a été nommé ainsi en hommage à la grande alpiniste Claude Kogan qui en arrivant de sa Belgique natale dans la région niçoise avait ses preuves sur ce même passage : 

Ensuite nous avons grimpé le début de la Bastille 4a :

Puis avec Régine nous avons grimpé la jolie combinaison Courte-Collargol en 5b.
Depuis l'Annapurna c'est la première fois que je grimpe dans ce niveau.

Lucas et Sacha ont ensuite grimpé la Patinoire 4c :

Puis un autre fameux gros bloc, la Salle à Manger 4c :

Pour terminer nous nous sommes déplacés au secteur des Croûtes à Mémé 4c :

Sacha, 114cm, terminant en beauté par la Dalle à Claude 5a :

Randonnée au Pépoiri

Le jeudi 10 juillet 2014, avec Manon, Sacha, Régine, Laure et Olivier nous sommes allés sur un des plus beaux belvédère du Mercantour, le Pépoiri 2674m.

Une randonnée facile de 650 mètres de dénivelée qui donne accès à un très beau sommet : 

Nous partons du parking supérieur des Millefonts 2040m en direction du lac D'en Veillos 2433m :

Cela monte dur !

Un peu au-dessus du lac D'en Veillos un groupe de randonneurs nous rattrape :

Normal Manon et Sacha discutent :

Ce sommet présente une vue extraordinaire. C'est pour cette raison qu'il a été choisi pour installer un des relais du Secours en Montagne, comme le Dôme de Barrot 2136m, le Vial 1550m et le Capelet Supérieur 2637m. 
De ce côté on voit, sur la gauche, le Corno Stella 3050m, l'Argentera 3297m, la Nasta 3108m, légèrement à droite du milieu le Gelas 3143m, et sur la droite le dernier haut sommet visible le Grand Capelet 2935m. Ce jour-là grâce au vent soutenu nous avons eu la chance rare en été de voir la Corse  :

Côté descente il y a une belle vue sur les lacs de Millefonts :

La descente face au Malinvern 2938m, à la Tête de Tavels 2795m, et au Giegn 2888m, est très jolie :

Sous le col de Barn 2452m, la succession de lacs est un enchantement. Ici le lac Gros des Millefonts 2375m :

Là, le lac Long des Millefonts 2345m :

Une randonnée très classique à recommander pour les petits et grands. 

Mercantour, Haute-Vésubie, Cime de Rogué

Samedi 05 juillet 2014, avec Chantal, Marie-Noëlle, Mattéo, Sylvain, Jean-Charles, Patrick et Laure nous avons gravi la très jolie Cime de Rogué 2705m.

A la descente nous profitons de la neige encore bien présente : 

Ensuite la sente se perd mais l'itinéraire global restant à proximité de la croupe ouest dite de Serre Rogué on garde facilement le cap :

Les gros chaos de blocs, constituent la principale difficulté de cette randonnée hors-sentier.
Sur la droite le Giegn 2888m et les Aiguilles de Prefouns 2835m :

Il règne une bonne humeur contagieuse :

Au sommet la vue est superbe.
Sur la gauche le Pelago 2768m puis le Gelas 3143m :

De ce côté le Corno Stella 3050m et l'Argentera 3297m et la Nasta 3108m :

Là, la Cime de Frémamorte 2731m, le col de Frémamorte et au centre le Matto 3088m :

Après une bonne pause nous descendons sur les lacs de Frémamorte français 2359m :

De beaux névés nous tendent les bras :

La Cime de Rogué vue des lacs de Frémamorte français :

Un peu avant les lacs de Camp Soubran 2270m, nous rejoignons le bon sentier du col de Frémamorte : 

Une belle randonnée variée à recommander. 

Via cordata, pendule, rappels et tyrolienne dans la Baume aux Pigeons au-dessus du Verdon

Samedi 06 septembre 2014, nous avons transformé la fameuse Baume aux Pigeons du sentier Martel dans les Gorges de Verdon en Luna Park éphémère.

Au menu, via cordata, pendule, rappels et ci-dessous la tyrolienne pour revenir sur la bonne rive :

La Baume aux Pigeons est un endroit magnifique et renversant.
La vue du lit du Verdon en regardant vers le ciel :

Pour évoluer dans cet univers vertical nous avons une équipé une via cordata. A la différence de la Via Ferrata la ligne de vie est constituée d'une corde au lieu d'un câble, et il y a peu ou pas de barreaux :

Dans cette journée riche en émotions, un spectaculaire rappel en fil d'araignée d'une trentaine de mètres permet de passer de la rive droite à la rive gauche du Verdon :

La tyrolienne permettant de revenir sur la rive droite où sont situés les tunnels d'accès du Sentier Martel :

Le clou du spectacle étant ce magnifique pendule :

Environ de là... 

...à...

...là-bas! Si, si le petit point au soleil :

Le retour du pendule vu du bas :

Une sacré animation dans ces Gorges souvent tranquilles!  

Commander un poster Annapurna 8091m
Face sud en style alpin par Stéphane Benoist et Yannick Graziani

Conférence Annapurna face sud à Castagniers 

Vendredi 19 septembre 2014, à Castagniers village à 20h30, Stéphane Benoist présente et commente ses photos de la face sud de l'Annapurna 8091m. Ascension réalisée en style alpin avec Yannick Graziani du 17 au 24 octobre 2013.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. 

Jusqu'à l’automne 2013, la face sud de l'Annapurna I, 8091m (2400 mètres de haut), versant grandiose et mythique, n'avait été gravie que par une seule cordée en style alpin. 

En 1984, les Catalans, Nil Bohigas et Enric Lucas avaient ouvert un itinéraire les conduisant au sommet central à 8051m. Cette réalisation passe encore aujourd'hui pour l'une des plus belles performances himalayennes de tous les temps.

Au mois d’octobre 2013, trois alpinistes ont, eux aussi, réussi la face sud de l’Annapurna I 8091m en style alpin :

Trois alpinistes, deux styles, une voie nouvelle : Tandis que le grimpeur suisse Ueli Steck gravissait la face en solo en 28 heures aller-retour, les deux guides français Stéphane Benoist et Yannick Graziani y vécurent une odyssée de 10 jours.

L’ascension d'Ueli est historique, révolutionnaire... 
On ne sait quel qualificatif utiliser !
Sur un sommet de plus de 8000 mètres, jamais une paroi aussi difficile, aussi haute n’avait été escaladée aussi rapidement par un homme seul.

L’épopée vécue par Stéphane et Yannick est aussi remarquable mais raconte une autre histoire : celle d’une cordée, de deux copains qui ont uni leurs forces pour réaliser leur rêve… Et en revenir !
L’ascension de la face sud de l’Annapurna les aura tous marqués au fer rouge, dans la chair pour un, dans l’esprit pour tous.

Afin de soutenir et d'aider Stéphane, atteint de graves gelures, ses amis ont créé l’association Retour à la montagne.

Quelques chiffres

10ème sommet le plus haut de la planète, l'Annapurna fut le 03 juin 1950, le premier des 14 sommets de plus de 8000m à être gravi. Cet exploit avait été réalisé par les français Maurice Herzog et Louis Lachenal qui en revinrent avec de graves gelures.

A titre de comparaison, la seule saison 2012, plus de 400 alpinistes ont réussi le sommet de l'Everest, la plupart avec de l'oxygène, cordes fixes, camps préparés et porteurs d'altitude. Alors que de 1950 à 2013, seulement un peu plus de 200 alpinistes ont gravi l'Annapurna, et seulement 5 sa face sud en style alpin.

Style himalayen et style alpin

Le style himalayen, c'est une grosse équipe d'alpinistes, beaucoup de préparation du terrain avec des cordes fixes, l'installation de camps, des porteurs d'altitude et éventuellement de l'oxygène.

Le style alpin, c'est l'inverse de tout ça : c'est une cordée en autonomie qui grimpe comme dans les Alpes, c'est à dire, sans préparation du terrain, sans cordes fixes, sans camps installés, sans porteurs d'altitude et sans oxygène.

Alpinisme dans le massif du Mont Blanc

Début Septembre, la météo annonce enfin du beau temps pour plusieurs jours ! Pour profiter au mieux des conditions exceptionnelles de cette fin d'été, avec mon fidèle compagnon de cordée Fred Degoulet, nous décidons d'aller faire un tour dans le massif du Mt Blanc et pourquoi pas d'enchainer plusieurs voies dans la semaine...

Nous attaquerons par la célèbre Aiguille Verte 4122m.

 Arrivée sur les pentes sommitales de l'Aiguille Verte le soir dans un décor de cinéma.

 Après une courte nuit aux sommet des Grands Montets où nous laissons notre matériel de bivouac, nous rejoignons le pied du versant Nant Blanc de l'Aiguille Verte et le départ de notre voie : la directissime Gabarrou / Silvy. Cette voie se distingue en deux parties, la première : un bastion rocheux avec un dièdre banane très caractéristique et la seconde : un bastion mixte rayé par une magnifique goulotte.

Le haut du versant Nant Blanc de l'Aiguille Verte.

Après une longue errance au pied du bastion rocheux, nous attaquons la voie de nuit dans l'espoir d'être sur la bonne voie. Deux longueurs plus tard, nous sommes soulagés en découvrant le fameux dièdre banane photogénique, on est au bon endroit !

Le fameux dièdre banane. Ce matin un filet de glace obstrue la fissure rendant l'escalade complexe. 

 Hésitant, je décide de mettre les chaussons pour grimper cette longueur. Les crampons auraient finalement été plus approprié. Mes orteils sans souviennent encore....

c'est parti pour 6 heures de bagarres sur un rocher magnifique mais verglacé.

 Les doubles zippettes de pieds seront monnaies courantes !

 Des longueurs soutenues sur un granit irréprochables.

 Nous sortons à 13h au sommet du bastion déjà bien épuisé mais la suite à l'air en excellente condition !!

Après une courte transition facile, nous arrivons au pied de la seconde partie.

Fred débute les difficultés de la partie en mixte de la voie, une goulotte très raide mais courte.

 Le passage clé de la seconde partie en méga condition ! Coté à l'origine A2, aujourd’hui c'est du 5/+ en glace.

L'escalade déroule, on profite de l'ambiance de cette face d'environ 1000m, j'adore cette endroit !

Fred sur la crête entre l'Aiguille Sans Nom et l'Aiguille Verte. une partie a ne pas sous estimer...

20 heures, nous sommes au sommet de l'Aiguille Verte 4122m, la vue est simplement magnifique.

 A droite, la face nord des Grandes Jorasses nous hypnotise déjà.

 La suisse et ses tonnes de belles montagnes.

 Malheureusement il faut déjà penser à redescendre, l'inconvénient de ne pas faire de bivouac...

Nous débarquons au refuge Couvercle à 22h45, les jambes bien lourdes. L'idée de grimper une voie dans les Jorasses nous parait difficile mais chaque chose en son temps....

Pour l'instant grasse mat' en perspective !

Le lendemain, les mollets sont durs comme du bois mais la face nord des Grandes Jorasses est devant nous...Impossible de ne pas y aller !  

 Il faut juste se décider sur quelle voie grimper !

La Polonaise ou la Belle Hélène serait une bonne option. En plus on pourrait enchainer sur la traversée des Jorasses, dormir à Canzio et terminer par une voie au Grand Pilier d'Angle... No Siesta un rêve ! Mais la météo nous fait douter et la fatigue est déjà grande...

Ahh si seulement on avait la caisse de Ueli Steck ! Mais il faudrait aller courir où pédaler au lieux d'aller grimper dans les gorges du Loup... !

Bref en observant bien la face à la jumelle et les topos, La Bonatti / Vaucher nous semble en super condition et nous motive aussi beaucoup. En arrivant au refuge de Leschaux on apprend que deux copains sont en train de finir cette voie et ils sont passés à la journée ! On profitera de leurs traces !!

Réveille minuit, 30 minutes plus tard on est déjà sur le glacier. On marche lentement pour avaler cette longue approche sans se cramer définitivement. On en profite aussi pour se perdre...

La rimaye, un morceau de choix ! 

 On tourne à droite et on quitte ainsi la cohue de la voie Colton / McIntyre, nouvelle voie normale des Jorasses, 30 personnes en 2 jours !!

Encore endormi, Fred doit déjà montrer tout son talent pour forcer un ressaut raide d'une trentaine de mètres aux protections aléatoires... Le moral remonte en flèche quand nous retrouvons les traces de nos prédécesseurs qui nous mènent rapidement au pied des difficultés.

Arrivée au névé médian.

 Les placages sont bien formés et permettent une progression rapide.

 On se régale dans ces longueurs d'anthologies !

 La longueur clé sous l'araignée négociée en dry.

 On arrive à l'araignée (dernière pente de neige avant le sommet) vers les 10h30. Ça a bien roulé, on profite d'un petit emplacement de bivouac taillée dans la glace par une cordée la veille pour faire une pause. L'ambiance est grandiose dans cette face !

 Puis on repart en direction de la goulotte final bien motivé pour sortir rapidement. Seulement la goulotte est bien sèche. 4 longueurs délicates nous attendent. Quelques pitons sont les bienvenus pour protéger de raides passages en mixte. 

T'es sur que c'est par là que ça passe ???

 Finalement on mettra 4 heures pour faire 4 longueurs très belles à grimper mais compliquées et engagées.

Fred dans la goulotte suspendu 60 mètres sous la crête sommitale.

 A 16h nous sommes enfin sur la crête sommitale. Bien fatigués mais heureux ! Dommage pour la vue, on est dans les nuages cette fois !

S'en suit une longue descente jusqu'aux hameau de Planpincieux dans le val Ferret. Il faut faire vite, ce soir on fête le diplôme de Guide de haute Montagne de Robin !!!

Merci François pour la navette !! 

Gare aux crevasses, le cobra des glaces vous attend !

 Une courte Vidéo Ici

Grande Aiguille de Pelens 2526m, voie du 16 août 1905

Lundi 08 septembre 2014, avec Bernard et Jacques nous avons gravi la Grande Aiguille de Pelens 2526m par la voie historique du 16 août 1905.

Bernard bientôt à la Brèche de Pracleron :

Du Rocher des Chèvres 2456m, la vue est superbe :

L'Aiguille de Pracleron nous attend! Sa fameuse structure en piles d'assiettes laisse toujours dubitatif... :

En réalité le rocher est solide et la plupart du temps on peut se tenir fermement sans craindre de mauvaises surprises.
Deux courtes longueurs en oblique à droite permettent de rejoindre une épaule en face sud :

Bernard et Jacques dans la traversée inaugurée par Jean Plent et Victor de Cessole qui permet de contourner astucieusement l'Aiguille de Pracleron et ainsi d'atteindre une bonne épaule :

Avant de rejoindre la Brèche du Saut par une désescalade au rocher plus incertain :

L'escalade au-dessus de la Brèche du Saut est très raide :

Nous sommes pris dans la brume ce qui donne, s'il en était besoin, encore plus d'ambiance! L'Aiguille de Pracleron vue de la Grande Aiguille de Pelens :

Trois longueurs ludiques en 4 permettent de sortir des difficultés :

Puis deux petites longueurs plus faciles nous amènent au sommet :

Du sommet de la Grande Aiguille vue sur l'Aiguille de Prapelet 2497m :

Des crottes indiquent que les bouquetins arrivent à monter jusqu'au sommet!

Quelques photos souvenirs du sommet :

Puis les nuages ne nous permettant pas de profiter du paysage on écourte la pause pour entreprendre la désescalade :

Un rappel de 20 à 30 mètres permet d'éviter la désescalade d'un passage en 4a.
Puis on reprend la désescalade, Jacques observe Bernard dans un passage en 3a :

Une longueur de 45 mètres nous permet de rejoindre l'épaule en face sud de l'Aiguille de Pracleron :

La désescalade des deux premières petites longueurs :

Une petite averse nous offre un arc-en-ciel :

Encore une très bonne journée passée sur ces Aiguilles :