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Channel: Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre - Mercantour : Guides 06
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Pérou - le Pisco - Alpinisme : Guides 06

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Alpinisme au Pérou : Le Pisco 5750m

Suite à notre expédition au Siula Chico, avec Fred nous sommes restés sur place pour accueillir Véro, Flo et Eric qui après une semaine de tourisme à Cusco nous ont rejoint à Huaraz pour profiter des magnifiques montagnes de la Cordillière Blanche. Nous partons donc en direction du refuge Pérou 4650m, pour réaliser l'ascension du Pisco 5750m. Un sommet techniquement facile mais déjà haut en altitude, il est idéalement situé au cœur de la Cordillère et offre une vue imprenable sur les principaux sommet du Pérou : Huascaran, Chopicalqui, Chacraraju, Alpamayo, Huandoy, Artesonraju, …  

La pyramide parfaite de l'Artesonraju.

 Après 3 heures de taxi et 3 petites heures de marche, nous arrivons au refuge Pérù. Un refuge 4 étoiles comme il est rare d'en trouver en France et construit sans l'aide d'hélicoptère !!!

 

 Le jour se lève doucement, en altitude le spectacle est toujours plus grand... Au fond à gauche les Huascaran et à droite un des Huandoy où se trouve la célèbre voie Desmaison.

 Les Huascaran, plus haut sommet du Pérou 6768m

 Fred et Eric progressent lentement mais surement ! L'altitude se fait sentir... Au fond à gauche on aperçoit, l'Esfinge (le sphinx), un super big wall digne du Yosemite.

 Le sommet se rapproche, il y a moins de monde que sur la voie normale du mont Blanc !

 Fred et Eric juste sous le sommet, la vue est grandiose.

Flo et Eric ont un peu souffert de l'altitude pour ce premier sommet au Pérou mais nous sommes tous très contents d’être là. Le sommet, un moment toujours très émouvant mais tellement court...!

Une bonne acclimatation pour la suite !


Tête du Rouget: Version Originale - Alpinisme : Guides06

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 Tête du Rouget: Version Originale

Lors de notre séjour au refuge du Soreiller, avant de grimper l'Aiguille Dibona par la Berthet-Boell, nous en avons profiter pour grimper Version Originaleà la tête du Rouget. Une voie moderne équipé sur de l'excellent rocher. La voie est soutenue dans le 5 mais ne dépasse jamais le 5C. L'équipement aéré demande d'être à l'aise dans le niveau. 

Yannick et Stéphane dans la très belle dernière longueur en 5B:

Lors de notre séjour, nous avons également grimpé la voie Berthet-Boell-Stofer à l'Aiguille Dibona. L'aiguille effilée est bien visible lors de la montée au refuge du Soreiller:

Version Originale se déroule dans la face Ouest de la Tête du Rouget, les premières longueurs sont donc à l'ombre et il peut faire bien frais:

Le rocher est magnifique et très sculpté, ce qui rend l'escalade vraiment agréable:

Même si l'escalade est raide, il a toujours de bonnes prises. Comme sur l'Aiguille Dibona, Stéphane conduit une cordée autonome derrière moi, cette fois il fait équipe avec Béatrice et Yannick grimpe avec moi:

Toute l'équipe profite des rayons du soleil qui fait ressortir les belles couleurs de la face:

Béatrice dans la dernière longueur:

Béatrice et Stéphane sur le retour au refuge, avec au fond au centre la face Ouest de la Tête du Rouget et au gauche le Pic Gény. Le versant sud de la Tête du Rouget est également très réputé, avec notamment la voie Le Trèsor de Rackam le Rouget.

Encore un super séjour en montagne!

Canyoning dans les Alpes-Maritimes avec Guides 06

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Canyon des Alpes-Maritimes

RAPPEL : Les canyons autour de Nice ont tout pour plaire. La descente des clues s'apprécient à travers les sauts, toboggans, glissades, nage dans les biefs et les rappels pour les sections rocheuses.

Voir le détail de l'offre Guides 06

 

Pérou - Alpamayo - Alpinisme : Guides 06

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Alpinisme au Pérou : l'Alpamayo

Après notre ascension du Pisco, le groupe se sent prêt pour tenter un sommet plus technique en altitude. L'Alpamayo 5947m, grand classique de la Cordillère Blanche, est un sommet qui nous fait tous très envie ! Après 2 jours de repos dont 1 jour de préparation, nous partons cette fois en autonomie pour 6 jours. Une mini expé !

Eric dans le haut de la directe Française à la face Ouest de l'Alpamayo.

Après 3 heures de taxi depuis Huaraz, nous retrouvons nos 4 mules à Cashapampa dernier village accessible en voiture. Elles vont nous aider à transporter notre matériel et nourriture jusqu'au camp de base à 4300m, 2 jours de marches sur un très joli sentier.

Des vaches à plus de 4000m !

 Le Taulliraju

 Il faudra encore patienter un peu pour se baigner à la plage !

Arrivée au camp de base, on réorganise les sacs pour monter au camp avancé à 5400m au pied de la face.

Cette fois ci, il faudra porter tout le matériel sans l'aide des mules...

 

Mon sac à dos de 30L atteint ses limites......! 

 Florent en plein effort.

 Une journée difficile avec 1100m de dénivelé, nous mettrons 7 heures pour rejoindre le camp avancé en montant tranquillement. Mais qu est ce que c'est beau !

 C'est déjà une vraie petite course d'alpinisme cette approche ! 

 Passé le col, la face se dévoile enfin. Notre voie sort directement à l'aplomb du sommet.

L'emplacement du bivouac est vraiment splendide, le coucher de soleil nous offrira un joli spectacle !

Expédition de luxe, pas de repas lyophilisés !

 

 Après un réveil toujours trop tôt, nous attaquons rapidement les hostilités. Seulement une cordée loin derrière est avec nous sur la montagne. On découvre ou redécouvre pour certains que grimper en altitude c'est dur !

 Après quelques longueurs assez redondantes, l'ambiance devient extraordinaire !

 

 Deg ouvre la route !

 

 

 

 C'est bien fatigué mais avec une grande joie que nous débouchons tous les 4 sur la crête sommital. Le sommet est à porté de main une dizaine de mètres plus haut.

Vue du sommet.

 Un grand bravo à Florent et Eric pour cette ascension et à Véro pour son premier bivouac en altitude !


 

Escalade au Cap Canaille - Escalade : Guides06

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Escalade au Cap Canaille

Durant ce printemps, Avec Jenny et Alain, nous sommes allés au Cap Canaille pour grimper la voie Ouvreur de Bouse. A l'ombre jusqu'à 13h, c'est idéal pour passer une matinée au frais. L'escalade est plutôt raide sur bonnes prises, et le rocher peu commun est génial à grimper. 

Moins connu que les Calanques, le Cap Canaille vaut le détour!

Alain et Jenny dans la quatrième longueur en 5C:

On accède au pied des voies en rapel, on se demande bien où ça passe dans ce mur raide!

Alain et Jenny prennent la pause, ce jour là il faisait même frais:

Jenny dans la troisième longueur en 6A+, une longueur impressionnante qui se déroule dans un mur raide sur de bonnes prises où le vide commence à se faire sentir:

Dans la quatrième longueur, le rocher est toujours excellent:

Jenny sort dans la cinquième et dernière longueur en 5C, avec au fond les belles couleurs de la méditerranée:

Perfectionnement en terrain d'aventure: l'YZ au Teillon - Escalade : Guides06

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Perfectionnement en terrain d'aventure: l'YZ au Teillon

Nicolas est un grimpeur avec un très bon niveau en falaise qui désire s’aguerrir en terrain d'aventure. Dans cette optique nous avons passé deux jours entre le Teillon, non loin des gorges du Verdon, et Aiglun afin de grimper des voies où il est nécessaire de placer des protections. Le but de ce week-end était d'apprendre un maximum de choses (pose de protection, mise en place d'un relais, recherche d'itinéraire, etc.) afin de devenir autonome en terrain d'aventure.

Nicolas dans la belle deuxième longueur en 6A+ de l'YZ au Teillon:

La première longueur en 6B+, de nombreux piton et cordelettes sont en places mais il faut compléter avec des petits friends et des stoppers:

La seconde longueur est très belle, il faut traversé 5 mètres à gauche au niveau du deuxième piton afin de rejoindre une jolie fissure.

Après deux longueurs, je laisse Nicolas mener la cordée dans la troisième longueur en 5+. Nicolas a déjà une expérience en terrain d'aventure puisqu'il a déjà parcouru la Ula dans les Gorges du Verdon:

Le râteau de chèvre de la quatrième longueur en 5 permet de peaufiner la technique de pose de protections:

Je grimpe la cinquième longueur en 6A+, puis Nicolas grimpe en tête la cinquième longueur en 6B équipé sur pitons. A la fin de cette longueur, on rejoint les spits et le relais d'une voie récente:

Je trouve que la sixième longueur est la plus belle de la voie, une longueur raide et impressionnante sur bonnes prises où il est facile de se protéger, et ça ne dépasse pas le 6A:

La septième longueur est un 6B+ avec une première partie sur trous qui se protège grâce à des pitons en place et un spit. Après le spit, il faut contourner un petit toit par la droite, puis forcer un mur raide où il faut des micros friends pour se protéger, sous peine de grimper longtemps au dessus du dernier point! Nicolas dans le 6B+:

La voie se termine par une jolie écaille en 5+.

Une jolie voie dans une paroi souvent venté où il peut faire frais même en été.
Le Teillon est une paroi assez proche des Alpes Maritimes où l'on peut grimper à la journée depuis Nice.

 

Terrain d'aventure dans les Alpes Maritimes - Escalade : Guides06

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Terrain d'aventure dans les Alpes Maritimes

Après avoir grimpé l'YZ au Teillon, avec Nicolas nous continuons notre perfectionnement en terrain d'aventureà Aiglun. La voie classique en terrain d'aventure d'Aiglun et le Déjà vu, une voie magnifique. Mais Nicolas ayant un très bon niveau en escalade, je décide de lui faire découvrir ce qui est sans doute la paroi la plus imposante des Alpes Maritimes: la Paroi Dérobée. 

Nous avons grimpé Parfum d'Espagne, une voie en terrain d'aventure ouverte par Stéphane Benoist en Jean Gounand en 2007. Une voie ED-, 7A max et 6B obligatoire.

Nicolas dans la septième longueur en 6A, le gaz commence à se faire sentir!

La voie se déroule sur la partie gauche de la paroi et remonte une ligne de faiblesse en passant astucieusement les nombreux toits de la paroi. Le rocher demande de l’attention dans certaines longueurs, mais quelques longueurs sont exceptionnels pour du terrain d'aventure.

Après une première longueur en rocher pourri, la suite se déroule sur un excellent rocher. 

Nicolas à la sortie de la troisième longueur en 6A+, une superbe longueur:

Nicolas tente sa chance dans la quatrième longueur en 6B, une très belle longueur. Dans cette voie, il faut avoir un bon sens de l'itinéraire pour trouver son cheminement:

La voie étant longue est soutenue, je décide de grimper en tête le reste de la voie pour respecter l'horaire.

Je trouve que la cinquième longueur est la plus belle de la voie, un magnifique 6B+ en dièdre/fissure.

Nicolas à la sortie de la sixième longueur en 6B+, magnifique également. Dans cette longueur on grimpe même sur de belles colonnettes, rare en terrain d'aventure:

A partir de R6, l'ambiance devient grandiose:

Nicolas dans la septième longueur en 6A, avec au fond le dévers impressionnant des voies d'artif comme Shining, et les voies de libre moderne comme Ali Baba:

Arrivé à R7:

Dans la huitième longueur en 6A, il faut dans un premier temps monter droit au dessus du relais, puis faire un crocher de 5/6 mètres à gauche avant de revenir dans le dièdre. Ce dièdre demande un attention toute particulière, le rocher étant particulièrement amovible... Nicolas attaque le dièdre de la huitième longueur:

Deux dernières longueurs en 6A+ et 7A/A0 ou 6C permettent de sortir de la paroi.

Même si le rocher demande de la prudence dans certaines longueurs, les magnifiques longueur L3/L4/L5/L6 (dans une moindre mesure L7), l'ampleur et l'ambiance de la Paroi Dérobée font que je considère Parfum d'Espagne comme un must des Alpes-Maritimes en terrain d'aventure.

Le topo précis de Stéphane ici.

Cresta Signal, pte Gnifetti- Mont Rose - Alpinisme : Guides 06

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Des airs de grande course : la Cresta Signal au Mont Rose

 Avec le groupe espoir FFCAM 06, nous sommes allés faire un tour sur l'énorme versant italien du Mont Rose pour en parcourir son immense arête Est, la Cresta Signal. Une arête magnifique qui s'illumine des les premiers rayons de soleil et qui aboutit à un sommet prestigieux, la pointe Gnifetti 4554m. Une course variée mêlant passages aériens sur arête effilée et de beaux ressauts mixtes dans un cadre exceptionnel, le tout dans un niveau abordable. Bref une course à faire !

 

La Cresta Signal n'est pas resté une grande course sauvage pour rien.... L'approche pour atteindre le bivouac Resegotti 3624m n'est pas des plus simple et environ 2000 m de dénivelé sépare le terminus de la route au dessus d'Alagna au bivouac Resegotti.
Un bivouac 4***, réchaud avec gaz, couvert, gamelle et même un poêle à bois pour faire sécher les affaires !



On peut aussi couper cette première journée en deux en faisant une halte au refuge Barba Ferrero. L’accueil est formidable et le refuge top. Si on a le temps, c'est surement la meilleure option.
L'arête après le bivouac Resegotti est parfaitement dessinée.



Pour le dernier jour, il ne faut pas tarder à partir du bivouac... l'orientation Sud/Est des pentes sommitales n'autorisent pas de grasse mat'. Mieux vaut quitter Resegotti avant 4 heures pour grimper dans de bonnes conditions.

 

 Guillaume absorbait par la lumière du lever de soleil, moment magique.

Premier passage technique, le contournement de la première tour par la gauche. Un court ressaut raide mais bien fissuré.

Le cheminement est astucieux et utilise les lignes de faiblesse. Il n'y a aucun passage très dur mais à mi parcours on ressent bien que l'engagement est bien réel. Un bon entrainement et une météo stable sont nécessaires pour se lancer dans ce type de course.



 Belle ambiance dans les pentes sommitales.

Le sommet se rapproche !

Après de longues heures sur un versant raide entrecoupé de rocher et de neige, contraste en arrivant au sommet, on découvre des pentes douces en neige, la voie normale du Mont Rose.

On profite des derniers instants de tranquillités avant de rejoindre la voie normale du Mont Rose où l'on peut voir de tout et n'importe quoi !

Seul bémol de cette course, le refuge Margherita à la place d'un sommet paisible... Plus haut refuge d'Europe où l'on trouve plus de touristes que d'alpinistes.

Le temps de refaire nos sacs et nous rejoignons l'autoroute de la voie normale. On croisera même des skieurs !

Une super course, merci aux jeunes pour ces 2 belles journées et à Thomas Arfi (guides 06) et François Antichan (Aspirant guide de haute montagne) pour la trace.

 

 


Escalade dans le Mecantour : Alpinisme - Guides06

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Escalade dans le Mecantour 

Durant le mois de Juillet, avec Jenny et Alain nous sommes allé à Tavels, au départ d'Isola 2000 pour grimper la voie Granit. Réputé pour l'escalade en mixte dans le Mercantour, Tavels propose aussi de belles voies pour l'été. 

Nous avons choisi l'option de descendre en rapel afin de pouvoir grimper léger. Il est possible de rentrer à pied en faisant le tour par la baisse de Druos, mais dans ce cas l'escalade avec les grosse dans le sac à dos devient plus physique!

Alain et Jenny dans la belle huitième longueur en 6A+: 

Durant l'approche, nous passons à proximité des lacs de Terre Rouge: 

 

Avec l'enneigement exceptionnel de cet hiver, de nombreux névés étant encore présent au pied de Tavels, ce qui nous obliger à sortir les crampons pour les derniers 100 mètres.

Alain et Jenny dans la première longueur en 6A, si vous arrivez trop tôt au pied de la voie, une onglée risque de vous saisir dans cette longueur:  

 

La cinquième longueur en 6A ou le gaz commence à se faire sentir:

  

Jenny arrive au pied de la huitième longueur après 30 mètre de transition en 3, avec au fond le lac de Terre Rouge: 

 

Alain et Jenny sur l'excellent rocher de L8: 

 

Il faut compléter l'équipement en place avec un jeu de friends du 0,5 au numéro 2.  

Une super voie avec un marche d'approche assez réduite pour notre massif du Mercantour, compter 1H15/1H30. 

Entorse à l'Ethique : L'une des plus belles voie du Mercantour? : Alpinisme - Guides06

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Entorse à l'Ethique : L'une des plus belles voie du Mercantour?

Si vous avez déjà grimper le dièdre Vernet au Giegn, la voie la plus classique de cette paroi sauvage à 2H30 de marche du col de Salèse, vous avez surement déjà regarder avec envie le mur de droite qui borde le dièdre...  Depuis 2010 et grâce à Thibault Tournier, Entorse à l'éthique empreinte ce très beau mur pour quelques longueurs exceptionnels!

La voie compte sept longueurs en 6A+ max pour 280 mètres, sur un excellent rocher. Assurément l'une des plus belles voie du Mercantour. Avec Jean Claude nous avons grimpé cette voie mi-juillet.

Jean-Claude dans la troisième longueur, le "bijoux" de la voie:

Pour accéder à la paroi, compter une bonne d'approche, environ 2H30/3H depuis le col de Salèse, dans un cadre sauvage plaisant, avec au fond le Cayre Archas:

Depuis le col de Salèse, il faut passer au lac des Graveirettes, montée sur la crête du Colombron, redescendre un couloir instable pour prendre pied dans la combe du Giegn et arrivée au pied de la paroi. Mi-juillet, il y avait encore un petit névé au pied de la voie.

L'attaque de la voie se situe une vingtaine de mètres à gauche du dièdre Vernet, un anneau sur un becquet à 5 mètres du sol montre le départ de la voie.

La première longueur en 6A+ est la plus dur de la voie, le rocher est déjà excellent, Jean Claude en action:

La deuxième longueur, également 6A+:

Jean claude part de R2, pour traverser le dièdre Vernet et rejoindre le magnifique mur de L3 en 6A+:

Arrivée à R3, c'est raide pour du 6A+ mais les prises sont franches!:

Dans L4 le rocher est toujours excellent, 6A:

Même quand la paroi est moins raide, le rocher est toujours très bon, 6A:

La sixième longueur en 5+, avec un belle vue sur la combe du Giegn:

La septième et dernière longueur clôture magnifiquement la voie, avec un beau 6A+ de 50 mètres:

En prime, nous avons profité d'une belle journée (ce qui est rare lors de cet été 2014!), avec une vue sur le Corno Stella et l'Argentera:

Même si la longue approche peut décourager, Entorse à l'étique vaut vraiment le détour!

La voie est entièrement équipé, il faut prendre 12 dégaines et une corde de 50 mètres, quelques friends petit à moyens peuvent être utiles dans la première longueur si vous êtes un peu juste dans le niveau.

Escalade dans le Verdon - Escalade : Guides06

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Escalade dans le Verdon

Début Juillet, avec Christianne nous avons grimpé deux jours dans le Verdon. Le premier jour nous avons joué avec le soleil pour pouvoir grimper à l'ombre en faisant Lunathine le matin et Saut d'Homme l'après midi.

Le deuxième jours, des températures plutôt fraiches pour la saison ainsi qu'un vent modéré nous ont permis de grimper au soleil à la Dent d'Air, en grimpant Pas de prélude pour Hervé et Cat So Angry dans le ressaut inférieur, puis nous sommes sorti par Dolce Vita. Deux belles journées de grimpe!

Christianne dans la dernière longueur de Lunathine, à la falaise des Félines:

Lunathine est une nouvelle voie équipé par l'infatigable Pascal Faudou en 2012 à la falaise des Félines, à côté du Don de l'aigle, autre voie moderne du secteur.

La première longueur est la plus dur à froid en 6A+, la voie étant très homogène dans le 6A+, sur un excellent cailloux, Christianne sur le magnifique rocher de L2:

Nous profitons d'une belle vue sur le lac de Sainte Croix à l'arrivée de L3, 6A+:

La quatrième est un magnifique dièdre en 6A, avant la cinquième longueur en 6A+, toujours très beau sur un cailloux labellisé Verdon:

Une courte longueur permet d'accéder au sommet des Félines, puis nous descendons en rappel dans le Don de l'Aigle.

L'après midi, nous allons profiter de l'ombre dans Saut d'homme, une voie classique de l'Escalès:

Christianne dans la belle troisième longueur en 6A, la plus difficile:

Le deuxième jours, nous avons grimpé à la Dent D'aire. Nous avons commencé par Pas de prélude pour Hervé, une classique en 6A/6A+ des gorges du Verdon.

Christianne dans la première longueur avec la belle écaille de sortie:

Le dièdre de L2:

Dans le haut de la voie le gaz se fait sentir:

Derrière nous le spectacle qu'offre les vautours est toujours aussi génial:

Ensuite nous avons choisi de grimper Cat So Angry, plus difficile avec quatre longueurs: 6B, 6B+, 6B puis 6A. C'est également une voie récente puisqu'elle a été ouverte en 2009.

Si vous avez le niveau cette voie vaut vraiment le coup, notamment pour la deuxième longueur en 6B+, raide sur bonnes prises dans de l'excellent cailloux, vraiment à faire!

Christianne dans la troisième longueur, jolie également:

Le beau calcaire sculpté de la quatrième longueur en 6A:

Ensuite nous sommes sortie par Dolce Vita, avec une longueur en 6A+ toujours aussi classe, bien que pas facile pour le niveau:

Deux belles journées de grimpe bien remplies avec en prime des voies récentes que j'ai eu l'occasion de découvrir, merci Christianne!

Traversée des Dolomites entre Brixen et Feltre

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Avec Guillaume et Joseph, nous sommes partis de Brixen pour tenter de rallier Feltre à pied en 12 jours en empruntant le tracé de l'Alta via 2, avec quelques variantes.

 

 

Au petit matin du 21 juillet, le temps n'était pas trop engageant...

Nous en avons profité pour arpenter les belles rues de la ville de Brixen au style autrichien, découvrir le joli cloître et la belle cathédrale avant de prendre un bus pour le départ de la randonnée.

 

 

C'est sous une pluie intense que nous avons commencé ce 1er jour. Dommage car l'itinéraire qui traverse le parc naturel du Puez est magnifique. Un beau chemin de terre surplombe, dans la forêt, des alpages qui font penser à la Suisse.

Nous arrivons trempés au refuge Genova.

Le 22, après avoir pu faire sécher nos affaires et rassasiés par un bon repas, nous partons en direction du col de Roa.

 

La dernière partie est un peu raide mais ne présente aucune difficulté technique.

 

Vers 12h, le temps déjà semble menaçant, nous atteignons alors le col Forces de Sielles par lequel l'itinéraire transite pour s'élèver ensuite sur une crête (quelques câbles) qui permettent de rester à niveau et de gagner facilement le refuge Puez. Nous croisons pour la deuxième fois un groupe de jeunes belges qui s'apprêtent à dresser le camp pour le 2ème jour consécutif. Malheureusement, cette année les conditions seront peu propices au camping.

Le 23, nous traversons l'altiplano de Puez, site remarquable.

 

Plus loin, quelques trouées nous permettent d'apercevoir la Civetta, les Tofanes et le Pelmo à proximité desquels nous étions passés il y a trois ans. Après avoir franchi le col de Crespeina, nous redescendons sur le col routier du Passo Gardena, très fréquenté mais qui offre néanmoins un beau panorama.

 

Nous remontons en face et attaquons une pente plus soutenue, quelques névés et l'itinéraire bordé de câbles qui servent davantage à montrer le bon passage qu'à sécuriser véritablement des passages qui restent faciles en randonnée.

Le refuge Pisciadu situé à 2585 m est bordé d'un joli lac qui alimente un torrent dans lequel les gardiens ont ingénieusement placé une petite centrale électrique (très courant ici) qui nous permet d'avoir de l'eau chaude.

 

Depuis le refuge, les sommets semblent s'embraser au coucher de soleil. Le soir, Guillaume nous régalera de ses tours de magie. Il en profite pour présenter en avant première une version internationale de son spectacle à de jeunes espagnols et italiens médusés!

Le 24, les prévisions sont toujours aussi peu engageantes (pluie et brume). Nous attaquons au petit matin avec quelques randonneurs connus la veille. Les pentes prononcées du départ laissent place peu à peu à un vaste plateau débonnaire mais envahi par la brume.

 

Nous nous élevons vers 2900 m puis la pluie fait son apparition. Nous nous abritons au refuge Pordoi pour y manger. Guillaume et Jo décident de descendre par le teleférique jusqu'au Passo Pordoi alors que je les rejoins par le sentier.

Nous continuons en direction du Lago Fedaia. L'itinéraire en balcon offre habituellement un panorama exceptionnel sur la Marmolada.

  

Nuit au refuge Castiglioni. L'intérieur de celui-ci semble figé dans les années 30. A part la grande salle du bas, tout est resté d'époque. Le 25, nous laissons au sud la Marmolada et nous nous dirigeons vers Malga Ciapela. Nous dévions alors de l'itinéraire principal pour emprunter un sentier dans les bois. La pente devient bien raide et la terre est gorgée d'eau. Nous mangeons au Lac dei Gai, à proximité du col Negher. Dans le lac, quelques tritons alpestres simulent la mort pour mieux surprendre leurs proies. L'autre versant est moins agréable : les sentier a complètement disparu par endroits sous l'effet de ravinements et des pluies de ces derniers jours (il pleut presque sans discontinuer depuis deux mois!). Nous parvenons après une longue journée à Falcade et Canale d'Agordo, la ville natale du Pape Luciani, "le pape du sourire", dont le pontificat n'aura duré que 33 jours et 6 heures en 1978. Nous savourons un merveilleux repas et profitons de la soirée pour faire un tour de ville. Certaines granges, très anciennes ont été superbement restaurées.

 

Le 26, nous prenons un bus pour rejoindre le Passo San Pelegrino. Le sentier passe dans des tourbières et s'élève doucement dans une belle forêt de conifères. Nous surprenons un chevreuil puis parvenons sur les pâturages où quelques troupeaux de vaches semblent indifférentes à la pluie qui se fait de plus en plus intense.

 

Contrairement à d'autres régions alpines, les bergers ne sont jamais loin et veillent à leurs troupeaux. Nous gagnons le Passo Valles et après une courte halte, nous partons pour le refuge Mulaz. Nous atteignons la Forcella Venegia. Les choses se corsent, la pluie est plus forte et quelques coups de tonnerre déchirent la montagne. L'itinéraire s'élève ensuite sous la croupe, nous poursuivons vers le Passo di Venegiota où débute un itinéraire plus technique. Je me retourne vers Guillaume et Jo, jauge leur état de forme, considère le temps restant à parcourir, les mauvaises conditions et notre vitesse de progression. Je décide alors de faire demi tour.

Nous passons alors la nuit au rifugio Valles, l'un des meilleurs refuges des Dolomites à en croire certains refuges (bien aidé il est vrai par l'accès routier qui en fait plutôt un gîte d'étape). C'est vrai qu'il s'agit d'un bel endroit. Restauré dans les normes dans les années 90, le patriarche de 85 ans, avec sa longue barbe, y est quasiment né.

C'est un endroit désuet où se mêlent cyclistes, motards, randonneurs, moines et jeunes paysans des malgas (fermes) voisines. Cette affaire est remarquable et a su évoluer avec son temps. Le fils, la cinquantaine environ, veille au grain.

Le service est bien loin des standards que nous avons coutume de rencontrer et nous surprend par son efficacité. Les mets de grande qualité nous sont apportés par de jeunes serveurs vêtus comme des sommeliers!

Le 27, en l'absence de bus en ce dimanche, je discute avec les gérants et le grand père me propose de nous avancer en voiture jusqu'au Passo Rolle.

Le sentier des douaniers est bien tracé et permet de rejoindre facilement le Passo Rosetta et le refuge homonyme. Objectif de la journée atteint en évitant cette fois de prendre la pluie!

 

Le 28, nous traversons l'Altiplano en direction du glacier Fradusta que nous contournons pour atteindre le Passo delle lede. Il y a énormément de neige dans cette partie sud du groupe des Pale di San Martino.

 

Le sentier n'est plus visible car enfoui sous la neige. Je remonte plus haut pour rejoindre la crête qui s'incline vers le Passo delle lede car les névés, même en bonne condition pour être traversés par endroits  sont néanmoins très exposés, surtout à l'approche du col où la chute n'est pas conseillée.

 

Nous redescendons du col par un versant très caillouteux où nous attend une fastidieuse descente de 1000 mètres. Encore la pluie, nous trouvons le bivacco Manzio qui nous permet de nous abriter une bonne heure. A la descente, l'attention est de tous les instants car certaines parties sont très exposées et très glissantes avec cette pluie. Quelques belles salamandres semblent néanmoins apprécier l'endroit.

 

Nous parvenons enfin au refuge Treviso, niché à 1600 m d'altitude dans un havre de paix. Le gardien et également guide de haute montagne a réalisé quelques 8000 en Himalaya. Le refuge construit en 1897 est très chaleureux, d'autant que nous y sommes les seuls hôtes, avec Robert, un autre randonneur irlandais avec lequel nous nous retrouvons le soir au dîner.

Le 29, étant donné la pluie qui est intense, nous retardons le départ et profitons d'une accalmie pour rejoindre le Passo Cereda par un sentier valléen. Le choix est judicieux et le sentier de toute beauté.

Le 30 et les jours suivants nous devions nous engager dans le parc sauvage du Feltrine pour atteindre Feltre. Les conditions étant toujours aussi mauvaises et le terrain glissant, j'ai choisi de renoncer à cette dernière partie. Nous regagnons en bus le point d'arrivée, non sans une pointe de frustration mais cela va nous permettre de découvrir des merveilles italiennes : Feltre, Bassano del Grappa, Trento, le vignoble de Termine et Bolzano. 

 

Notre périple s'arrête donc près du but, mais nous avons passé du temps à visiter de belles églises, flâner dans les ruelles où à la terrasse d'un café ou déguster des merlot, pinot ou Lagrein (le cépage local).

Jo, le marseillais n'a pu résister à l'appel du Pastis, mais nos amis italiens ne connaissent pas trop les doses! 

 

 

Pont réalisé en bois par les chasseurs alpins à Bassano del Grappa, ville où l'on fabrique la Grappa. La visite de Bolzano et du musée archéologique vaut le détour. On y entrevois notamment la dépouille d'Otzi, l'homme des glaces ayant vécu il y a plus de 5000 ans dans la région et retrouvé en 1991 par un couple de randonneurs dans un glacier tout proche. Les objets et la science ayant permis de reconstituer sa vie y compris dans la dernière heure précédant sa mort sont tout simplement bluffants! 

 

Escalade en granit à Chamonix, Le Joyau et le Lotus - Alpinisme : Guides06

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Escalade en granit à Chamonix, Le Joyau et le Lotus

Après avoir fait la Cresta Signal au Mont Rose, avec le groupe espoir FFCAM 06 nous avons clôturer la semaine en grimpant en granit à Chamonix. Et notre choix s'est porté sur le Joyau et le Lotus au Diamant des Flammes de Pierre. On y accède depuis le train du Montenvers en 2h, cette voie TD de 300 mètres en 6A max se déroule sur un excellent granit chamoniard.

Thomas en tête dans la sixième longueur, un magnifique 5C:

Après la traversée des Ecandies puis la Cresta Signal, le réveil pour le premier train est difficile mais une fois la machine en route, tous le groupe est bien content de profiter de cette dernière journée. Le groupe pose au pied de la voie devant la face nord des Grands Charmoz:

La voie est soutenue et homogène dans le 5C/6A, ici la première longueur en 6A:

Mathias dans la deuxième longueur en 5C, où une fine fissure raye la dalle sous le relais:

Jean-Baptiste sort de la troisième longueur:

Après 60 mètres de transition dans du terrain facile, nous arrivons au pied de la sixième longueur, la plus belle de la voie avec une double fissure: 

La même longueur vu du haut:

La suite de l'itinéraire, la voie reste sur le fil de l'arête:

A R8 avec vue sur Laurent au sommet de la tour précédente:

Classiquement la voie s'arrête à R9, il est également possible de continuer pour 3 longueurs qui ne semblent pas très intéressantes. La descente s'effectue en rapel dans La reprise. Nous somme redescendu au train du Montenvers, mais c'est également un bon choix de course pour ensuite passer la nuit au refuge de la Charpoua ou au refuge du Couvercle puis enchainer sur un autre itinéraire le lendemain.

Grande Aiguille de Pelens 2526m, face sud et voie du 16 août 1905 - Alpinisme : Guides 06

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Grande Aiguille de Pelens 2526m, face sud et voie du 16 août 1905

Lundi 04 août 2014, avec Jean Capitant et Eric Dellacasa, nous avons fait une ascension de la Grande Aiguille de Pelens 2526m par l'itinéraire historique.

Face sud, F 550m jusqu'au Rocher des Chèvres 2456m, puis la voie historique de la première ascension du 16 août 1905 réalisée par C.L Brossé, Victor de Cessole et les Guides Hippolyte Bernart et Jean Plent, D 80m.

En complément de l'ascension du Corno Stella du 22 août 1903 c'est l'ascension la plus marquante du formidable duo Cessole, Plent.

Leurs multiples ascensions des Aiguilles de Pelens constituent sans nul doute les ascensions les plus marquantes de toute l'histoire de l'alpinisme des Alpes-Maritimes.

Réalisées à l'époque, sans autre moyen d'assurage que la force du poignet du grand Guide Jean Plent, ces ascensions laissent rêveur...bienvenue dans la 4ème dimension! 

Jean étudie le meilleur chemin pour revenir à la Brèche des Chèvres, III+ :

 

Monter et descendre de la sorte me fascine depuis longtemps :

 

C'est donc la tête pleine d'incertitudes et le cœur remplit de joie que nous lançons à l'assaut du versant sud de la Grande Aiguille de Pelens :

 

Une première mise en jambes hors-sentier de 550 mètres, nous amène au pied de la face sud :

 

 

La note technique indique de "suivre le grand vallon issu de la Grande Aiguille" (sic)! En voyant l'allure du dit couloir on a cherché une alternative.
Comme dans les Dolomites ou en Jordanie on a grimpé le plus possible sur les rives du couloir. D'abord en rive gauche par un cheminement bien marqué par les chamois. Jean et Eric au-dessus du premier passage en II :

 

Puis après une centaine de mètres de dénivelée en rive droite dans de raides pentes d'herbes.
Ensuite nous avons remonté le couloir avant de le quitter à nouveau en rive droite :

 

Jean et Eric un peu après le second passage en II :

 

Pour terminer nous avons remonté le couloir et nous en sommes sortis rive droite :

 

 

Un court parcours d'arête nous a conduit au Rocher des Chèvres, petite bosse à droite de l'arbre.
Au-dessus d'Eric la pointe bifide et crochue c'est l'Aiguille de Pracleron 2486m, à droite la Grande Aiguille :

 

A signaler la voie sur scellements de Pierre Tardieu qui permet de franchir en aller retour l'Aiguille de Pracleron jusqu'à la Brèche du Saut. Complétée avec la voie du 31 août 1913 (Victor de Cessole et les Guides E. Liautaud et Jean Plent), relais équipés sur goujons par Grégory Marsal, cela constitue la nouvelle voie normale de la Grande Aiguille de Pelens. Ces équipements étant relativement séparés de la voie historique ils ne dénaturent que partiellement le site.

L'arête ouest de l'Aiguille de Pracleron. Malgré les apparences et le poids de la légende de la pile d'assiettes nous avons trouvé le rocher plutôt bon et qui plus est offrant de nombreuses possibilités d'assurage sur friends. 2 jeux de friends des micros au 3 sont très utiles.

 

Après deux courtes longueurs de 15 mètres, III+ et III, comme les premiers ascensionnistes on a rejoint une épaule dans la face sud de l'Aiguille de Pracleron, où nous avons laissé un piton.
De ce point, une spectaculaire descente puis une traversée III, 30 mètres, nous font complètement basculer dans une autre dimension le monde Plent-Cessole :

De la Brèche du Saut nous avons grimpé l'arête sud-ouest de la Grande Aiguille, IV, IV, IV, III, II+, 60 mètres.
Eric dans la première longueur :

 

A la descente nous avons utilisé les relais sur goujons. Nécessitant au moins 70 mètres de cordes ils ne me semblent pas placés très judicieusement. Nous avons laissé un relais intermédiaire (coinceur, piton et maillon) juste au-dessus des 5 mètres les plus durs.

Au retour, Jean en train de désescalader :

 

 

Véritable course initiatique à faire et à refaire. 

L'arête de Flèche Rousse à l'Aiguille d'Argentière - Alpinisme : Guides06

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L'arête de Flèche Rousse à l'Aiguille d'Argentière

Avec la météo vraiment compliqué de ce mois de juillet, c'était pas gagné de pouvoir faire une course durant le créneau que nous avions bloqué avec Samuel.

Après avoir regardé les différentes météos pour la énième fois de la semaine, c'est finalement dans le Massif du Mont blanc que la météo semble la plus correct. Notre choix se porte finalement sur l'arête de Fèche Rousseà l'Aiguille d'Argentière, 3901m.

Samuel à l'approche du sommet le 25 Juillet, avec la Flèche Rousse au second plan et les nuages qui restent côté Suisse et Italien pour notre plus grand bonheur:  

Nous partons le jeudi 24 du téléphérique des Grands Montets pour atteindre le refuge d'Argentière:

La météo pluvieuse de la veille laisse place petit à petit à une belle nuit étoilée.

Au petit matin le regel sur le glacier est variable mais nous permet de remonter le glaciers des Améthystes puis d'atteindre le départ de la course sans trop de difficulté.

Au lever du soleil la vue sur les Courtes, la face nord des Droites et de la Verte est grandiose:

L'arête de Flèche Rousse au programme du jour:

Avec les quantités de neige importante du mois de juillet nous n'avons pas enlever les crampons de la courses, et la neige était présente tout au long de l'itinéraire, donnant un aspect mixte à la course très sympa, Samuel débouche sur l'arête:

Les couleurs au petit matin sont très belles, et en choisissant au mieux l'itinéraire ce n'est jamais difficile:

Samuel profite du paysage, avec au fond le Tour Noir, le Dolent et l'Aiguille de Triolet:

Samuel dans le terrain mixte en bon rocher versant Améthystes:

Nous sommes seul sur l'arête, le guide est heureux:

Samuel à l'approche de la Flèche Rousse, le passage le plus technique de la voie avec une longueur en IV et une en V, avec au fond le glacier de Saleina et sur la gauche l'envers des Aiguilles Dorées, fameux pour les grandes voies granitiques:

Samuel au pied de la longueur coté V, avec une belle vue sur l'arête:

Un rapel permet de descendre de la Flèche Rousse, puis une belle arête de neige corniché permet de rejoindre le sommet:

Le panorama depuis le sommet, avec l'Aiguille di Triolet au fond au centre de la photo et à nouveau les faces nords des Courtes, des Droites et l'Aiguille Verte avec l'arête des Grands Montets qui arrive de la droite

Nous profitons des bonnes conditions et des traces pour la descente par le glacier du Milieu.

Au pied de la pente du glacier du Milieu sur le glacier, 5 personnes décordés ce sont regroupés pour un agréable pique nique... De notre côté on reste encordé et à 15 mètres!!

 

La descente par le glacier du milieu:

Après La Meije et le Zinalrothorn, encore une super course et un sommet mythique parcouru avec Samuel!


Randonnée en Ubaye : tour de Brec du Chambeyron - randonnée : Guides 06

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Randonnée en Ubaye : tour du Brec de Chambeyron 

Du 05 au 08 août 2014, avec Isabelle, Jacqueline, Stéphane et Sacha nous avons fait un périple grandiose en Ubaye, le tour du Brec de Chambeyron.

Sacha, Jacqueline, Isabelle et moi au sommet de la Tête de la Frema 3151m. Premier 3000 de Sacha 6 ans et demi.
Derrière le Brec de Chambeyron 3389m :

 

Le premier jour, Isabelle, Jacqueline et moi sommes parties de Saint-Ours :

De la piste un peu après Saint-Ours nous avons remonté le vallon du Riou du Pinet jusqu'au col du Vallonnet 2524m, avant de descendre passer une première nuit à Fouillouse environ 1900m, où Sacha et Stéphane nous ont rejointes.

 

Deuxième jour.
Montée au refuge du Chambeyron 2626m. Derrière Isabelle et moi, on voit le vallon emprunté la veille via le col du Vallonnet :

 

Où que les yeux se posent le paysage est fantastique :

 

 

 

Derrière les premiers rayons du soleil apparaît le maître des lieux, le Brec de Chambeyron :

 

Sacha s'accroche à un wagon qu'il ne lâchera pas jusqu'au refuge :

  

Situé dans un site merveilleux, avec de quoi méditer, buller, grimper, et se baigner : 

 

Après une pause régénératrice, Isabelle, Jacqueline, Stéphane et moi, repartons à l'assaut de la Pointe d'Aval ou de Chauvet 3325m, Sacha lui se ménage pour les prochains jours et patiente avec ses petites voitures au refuge.

 

Peu à peu, le paysage devient lunaire :

 

 

 

Encore quelques pas d'escalade pour parvenir à la fin de cette longue ascension, 1440 mètres de dénivelée depuis Fouillouse :

Un petit tour d'horizon et puis s'en vont :

 

Une descente en petites foulées dans les graviers, nous ramène rapidement au refuge où Sacha converse avec les nouveaux arrivants :

 

 

 

 

 

Après un bon bain dans le lac, Stéphane et Sacha me rejoignent pour faire des ricochets :

 

Avant le dîner, parties de batailles Corses endiablées :

 

Troisième jour, après avoir rejoint le magnifique lac des neuf couleurs en forme de cœur, Sacha grimpe d'un pas décidé vers son premier 3000, la Tête de la Frema 3151m : 

 

 

A partir de là nous basculons en Italie, où l'ambiance est d'abord minérale :

 

 

 

Une longue descente de 1500 mètres sur Chiappera nous attend, peu à peu la vie végétale reprend ses droits :

 

Une petite pause champêtre pour ces dames :

 

tandis que la machine de guerre Sacha continue sa course infernale :

 

 

Après cette traversée enchanteresse, nous plongeons dans l'abrupt chemin du vertige qui conduit au Val Maira :

 

Les cascades y sont légions :

 

Et le vide omniprésent :

 

L'arrivée de Sacha au Campo Base 1640m, où l'accueil est excellent :

Puis 3/4h plus tard, les drôles de dames :

 

Quatrième et dernier jour, on quitte Chiappera et son Castello Provenzale bien connu des grimpeurs : 

 

 

La chance nous sourit, le beau temps et sa belle lumière continuent de nous accompagner :

 

La beauté des paysages rend cette montée de 1100 mètres de dénivelée jusqu'au col de Sautron 2687m agréable :

 

 

 

 

 

 

 

Au détour d'un virage une belle surprise nous attend, véritable havre de paix protégé par sa Madone, le refuge Danilo Sartone 2440m : 

 

 

 

Après en avoir bien profité, nous affrontons courageusement les derniers 200 mètres :

 

 

Tant attendu, enfin le col de Sautron :

 

Les plus courageux, Isabelle et Stéphane continue leur ascension jusqu'à la cime de la Coste du Col 2844m :

 

Le reste du groupe mené par Sacha entame directement la descente dans un vent soutenu :

 

 

 

 

 

A la cabane de l'Aussé, le groupe se sépare, Stéphane part à Saint-Ours récupérer une voiture, tandis que les autres rejoignent le village de Larche à travers ses magnifiques pâtures : 

 

On se retrouve à Saint-Paul sur Ubaye pour boire un coup bien mérité et fêter la fin de cette première boucle exceptionnelle...à suivre :

 

La traversée Nord/Sud du Massif du M'Goun (Maroc - Haut Atlas central)

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Traversée Nord/Sud du massif du Mgoun 

Du 7 au 12 août 2014, avec mon ami Mohamed Bellalijou, résidant à Nice et également accompagnateur en montagne et spécialiste du Maroc, nous sommes partis à la découverte d'un massif magnifique, le Mgoun. En partant de la Vallée Aït Bougmez, nous avons fait l'ascension du Mgoun (4068 m). En redescendant, des sources jaillissent comme par magie de ces montagnes arides, pour laisser place à une belle vallée où la culture devient enfin possible. 6 jours inoubliables à la rencontre des berbères qui parviennent à survivre dans des conditions remarquables.  A coup sûr l'un des plus beaux treks, sur le chemin de l'eau et de la vie...

 

 

Cette fois, nous avons réalisé ce séjour en famille avec compagnes, adolescents et enfant : Doriane, Céline, Karima, Zacharia, Ayoub, Nour et Maïa, et, grâce au concours de nos quatre muletiers, nous sommes partis avec des sacs légers et avons pu apprécié leurs talents culinaires d'autant plus extraordinaires dans ce milieu.

mercredi 7 août - Azilal - Aît Mhamed - azibs n'Ikkis

Nous quittons Marrakech de bonne heure.

Nous faisons une halte aux cascades d'Ouzoud. Ce lieu improbable et aussi le paradis des chauves souris et des singes.

 

 

Notre minibus parvient en début d'après midi à notre destination : la vallée des Aït Bougmez,"la vallée Heureuse". Vers le village de Tighiza, nous faisons connaissance de toute notre équipe (muletiers, cuisinier), tous Berbères de la vallée. Début de notre randonnée en longeant la vallée d'Arous, avant de traverser le village d'Aït Arous et de rejoindre un petit plateau vers les azibs Ikkis (2200 m).

 Les paysans moissonnent l'orge à l'ancienne, grâce aux mules qui piétinent le grain et à un geste séculaire qui permet de séparer le grain du foin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 8 - Tizi n'Tarkeddit (3450 m) - plateau de la Tarkeddit (2900 m)

Nous quittons de bonne heure le camp entouré de bergeries. Nous suivons un sentier qui monte dès le début pour atteindre l'épaule de l'Aghouri et franchir une barre de montagnes séparant les régions

de Ouarzazate et d'Azilal. Nos mules, même bien chargées ne tardent pas à nous dépasser.

 

 

 

  

Après 3h30 de montée, une vue superbe s'offre à nous sur les sommets avoisinants (Igoudamene, Ouaougoulzate, djebel Rat et le M'goun juste en face de nous…).

 

Du col, nous rejoignons tranquillement le plateau de la Tarkeddit (plateau des nomades Ait Atta et Ait Setrat) venus l'été des vallées du Dadès et du Drâa pour trouver des pâturages. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Match de foot improvisé avec des muletiers qui jouent pieds nus pour la plupart

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 9 août - Tarkeddit - M'goun - vallée d'Oullilimt

Départ tôt pour profiter de la fraîcheur matinale, le sentier se perd au début, mais au bout d'une heure, nous le retrouvons.

 

 Ensuite une crête d'éboulis nous emmène au premier col à 3700 m. De là, un sentier caillouteux nous permet de rejoindre une longue crête où la vue sur le versant sud est magnifique.

 

 

 

 

 

Les conditions sont bonnes mais le vent ralentit notre progression. 

 

 

 

 

 

 

 A l'approche, sur la croupe sommitale

Tout le monde a fait le sommet, même les plus petits.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dernière petite arête nous conduit au sommet, un petit cairn dressé de pierres, c'est le M'Goun. Beau moment de montagne!

 

 

 

Descente jusqu'à Oullilimt près des premières sources de l'assif M'goun. La journée a été bien longue. Les muletiers sont venus à notre rencontre pour soulager quelques jambes bien fatiguées.

 

 

 

 


 

samedi 10 août – Oullilimt – Source Aflalal – Tighremt

Après la longue journée, Momo se charge de motiver les troupes en musique, à sa manière.. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous descendons le long de l’oued Oulilimt, le long d’un sentier à travers les cheminées de fées. Cette descente est ponctuée par la traversée de petits plateaux et de bergeries lieu de transhumance des nomades Aït Atta.

 


 

 

 

 

 

 

 

Petite pause nichés au creux d'un des rares genévriers thurifères que nous ayons rencontrés. 

 Nous passons par les sources du M'goun, Aïn Aflafal, avant de rejoindre notre lieu de bivouac au bord de l’oued M'goun 

 

 

Partout, nous avons croisé beaucoup d'enfants qui survivent avec presque rien!

Très jeunes, ils doivent très tôt se débrouiller seuls. Ici, Doriane apaise comme elle le peut les pieds de cette petite fille.

 Au matin du cinquième jour, les muletiers se préparent.

 

 

 

 

 

  

 

dimanche 11 août  – Imi-rikt

Nous suivons la rivière M'goun en traversant de nombreux villages berbères, ici nous sommes loin de toute civilisation, un rythme particulier de vie.

 

 

Nuit sous tente à la belle étoile à Imi-rikt juste avant l'entrée des gorges.

 

 

Le grenier collectif de Tighremt, une jeune fille ramène du bois chez elle.

 

 

lundi 12 août - Gorges du M’Goun - Aguerzaka

Les gorges du M’Goun ne peuvent se décrire, le paysage est aussi somptueux que sauvage... (ci dessus, le village d'Imi-rikt)

 

Nous en traversons la partie la plus impressionnante, dite Achaâbou (tuyau), grand canyon aux parois sculptées et érodées, hautes d’environ 500 mètres.

Cette journée tombe à point nommé car nous sommes redescendus plus bas en altitude, et là haut sur le plateau il fait très chaud. Cette marche au frais est super agréable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sortons sur le cirque de Tighranimine. Puis Aguerzaka pour une nuit en gite bien méritée.

 A la sortie des gorges, nous observons une superbe huppe fasciée.

 

Cet itinéraire nous a permis de découvrir en peu de temps une montagne sauvage, mais aussi les gorges, les vallées et villages, sans oublier l'ascension du M'Goun qui reste un grand moment que nous avons partagé avec les plus jeunes dont nous avons pris le plus grand soin. Ce trek est superbe car il nous offre une immersion parmi les berbères dans des vallées singulières et secrètes parmi les plus reculées du Haut-Atlas.

Merci encore à toi Momo pour nous avoir fait découvrir ce si bel endroit! 

Randonnée en Ubaye, tour des Pics de la Font Sancte - Randonnée pédestre : Guides 06

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Randonnée en Ubaye, tour des Pics de la Font Sancte 

Après le tour du Brec du Chambeyron 3389m réalisé du 05 au 08, du 10 au 12 août 2014, avec Jacqueline et Isabelle nous avons fait le tour des Pics de la Font Sancte 3385m.

Jacqueline et Isabelle au sommet de la Tête de Girardin 2876m : 

 

 

La veille nous avons dormi au refuge CAF de Maljasset 1900m. Tenu par un Guide et son équipe, l'accueil est formidable :

 

Le premier jour, après une courte navette de voiture nous avons remonté le vallon des Houerts. Rapidement la paroi Est du Sommet Rouge 2841m apparaît. Haute de 450 mètres, en 2011 avec Laure nous avions grimpé sa classique Festival :

 

Non loin du pied de la paroi, un magnifique replat verdoyant offre de superbes emplacements pour une pause : 

 

 

Dont la sympathique cabane des Houerts 2297m, à l'accès bien défendu :

 

 

 

Ragaillardis, mais à regrets nous laissons le génial replat de la cabane des Houerts pour repartir à l'assaut du col des Houerts 2871m :

 

 

 

 

 

 

 

Au col on est complètement passés dans le monde minéral, nous ne sommes que de passage...
On voit bien le lac Vert 2677m et on aperçoit timidement le lac Bleu 2645m :

 

D'ailleurs la température est loin d'être caniculaire...

 

Jacqueline et Isabelle au sommet de la Pointe d'Escreins 3038m.
Derrière elles les Pics de la Font Sancte sud 3371m et nord 3385m, à droite le Pic de Panestrel 3254m :

 

Après avoir bien profité du sommet nous descendons au refuge de Basse-Rua 1760m. Situé dans le val d'Escreins, petite vallée "coincée" entre l'Ubaye et le Queyras :

 

D'abord minérale la descente nous ramène progressivement vers plus de vie :

 

Quelques courts névés peu raides nous permettent de nous économiser les genoux :

 

 

 

 

Le Val d'Escreins est propice aux balades en famille :

 

La chapelle entre haute et basse Rua :

 

Et enfin le chalet-refuge de Basse-Rua 1760m.
Tenu par une fille de Guide, l'accueil est excellent : 

 

Le lendemain, second jour de notre tour, nous remontons le vallon Claus jusqu'au col de la Colette Verte 2900m.
Malgré un bulletin météo favorable nous débutons sous une petite pluie peu propice à nous faire démarrer!

 

Finalement, le temps restera frais et couvert toute la journée sans nous empêcher de mener à bien notre passage du Val d'Escreins à Ceillac dans le Queyras.
L'entrée dans le vallon Claus se fait par une falaise équipée d'échelles et de câbles. Isabelle pour le moins étonnée de voir un câble attaché à une broche fixée dans une racine!

 

D'ailleurs Jacqueline ne préfère pas voir ça :

 

Serait-ce le temps, la montée paraît austère :

 

Isabelle fait une pause à l'abri du vent :

  

Aucun animal, un randonneur en dehors de nous, cette journée maussade nous laisse échapper un "death valley" :

 

 

Dit pudiquement, un endroit sauvage où nous ne sommes pas embêtés par les voisins: 

 

 

D'un pas franc Isabelle attaque la dernière montée que pour enfoncer le clou nous qualifierons de "purgatoire" :

Jacqueline au milieu du "purgatoire", heureusement cette année ce n'est pas trop long :

 

Jacqueline débouche au col de la Colette Verte (sic!) :

 

 

Après une courte pause, nous descendons sur le fameux Pas du Curé 2783m.

 

Nous avions bien projeté de gravir la Pointe de la Saume 3043m, à droite l'antécime dite la Mamelle 2995m.
La vallée verdoyante c'est le vallon des Pelouses  :

 

Le froid, le vent et les nuages nous en dissuadent rapidement :

 

Le Pas du Curé, nommé de la sorte car l'Abbé de Ceillac Edouard David fit passé en 1935 des Chasseurs Alpins en entrainement :

 

En direction de Ceillac, sous le col c'est raide :

 

Une première partie de descente rocailleuse, et vue la météo, austère, :

 

une nouvelle fois, laisse progressivement la place à des paysages partagés entre la verdure et le minéral :

 

 

 

Un petit lac idyllique nous accueille pour la pause pique-nique :

 

Avec du soleil ce serait encore plus beau, c'est aussi à cause de ces gros nuages que nous reprenons notre chemin :

 

Vu du lac Miroir 2214m, le Pas du Curé (le plus haut des deux cols) et de magnifiques chevaux :

 

La partie gauche du lac Miroir, en haut au milieu le Pic des Heuvières 3271m. 

  

Le terme de notre seconde étape, le refuge du Mélezet 1822m, où l'accueil est également formidable :

 

Troisième et dernier jour de notre circuit, le retour à Maljasset via le lac Saint-Anne 2415m et le col Girardin 2699m.
Un peu avant le lac Saint-Anne le très beau plateau de la bergerie de l'Adoux 2291m :

 

Jacqueline arrive au lac Saint-Anne :

 

La chapelle Saint-Anne du lac Saint-Anne :

 

Encore un bien bel endroit!
Au-dessus du lac les Pics de la Font Sancte et le Pic de la Heuvière :

 

Après une pause nous repartons vers le col Girardin :

 

 

Rapidement notre dernier objectif est en vue, la Tête de Girardin 2876m :

 

Une dernière fois nous entrons dans le monde minéral :

 

 

 

Du col Girardin, un bon sentier mène près du sommet qui n'est pas très loin :

Derrière-nous en regardant vers le col Girardin, les Pics de la Font Sancte :

 

 

Isabelle s'approche de l'Observatoire militaire de la Tête de Girardin 2866m :

 

 

 

Juste après Jacqueline arrive : 

 

Seulement 10 mètres de dénivelées supplémentaires, en revanche en distance horizontale le sommet est quand même plus loin :

 

Petite surprise finale, les derniers mètres en escalade très facile rebutent nombre de randonneurs :

 

Pas de quoi arrêter Isabelle et Jacqueline. Sommet !

 

Une petite pause, puis on redescend pique-niquer un peu plus bas :

 

Une bonne pause pour profiter des hauteurs et nous descendons à Maljasset via le col Girardin : 

 

Légèrement sur la droite, l'Aiguille de Chambeyron 3412m : 

 

Magie de l'Ubaye, on retrouve rapidement de la belle verdure offrant de magnifiques contrastes avec l'univers minéral :

 

 

 

  

Le replat passé, une dernière descente qualifiée d'efficace se dévoile à nous :

 

L'Ubaye est toujours là :

 

Le hameau de Maljasset est en vue :

 

De retour à Maljasset.
Le tour du Brec de Chambeyron enchaîné avec ce tour des Pics de la Font Sancte nous a offert une magnifique rupture. On revient dans le quotidien, la tête remplie de merveilleuses images.

 

 

Randonnée en Ubaye : tour du Brec de Chambeyron - randonnée : Guides 06

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Randonnée en Ubaye : tour du Brec de Chambeyron 

Du 05 au 08 août 2014, avec Isabelle, Jacqueline, Stéphane et Sacha nous avons fait un périple grandiose en Ubaye, le tour du Brec de Chambeyron.

Sacha, Jacqueline, Isabelle et moi au sommet de la Tête de la Frema 3151m. Premier 3000 de Sacha 6 ans et demi.
Derrière le Brec de Chambeyron 3389m :

 

Le premier jour, Isabelle, Jacqueline et moi sommes parties de Saint-Ours :

Après être passées à la cabane du Vallonnet, au lac du Vallonnet inférieur 2432m on rencontre un troupeau de brebis :

 

Au col du Vallonnet 2524m on bascule sur Fouillouse :

 

 

De la piste un peu après Saint-Ours nous avons remonté le vallon du Riou du Pinet jusqu'au col du Vallonnet 2524m, avant de descendre passer une première nuit à Fouillouse environ 1900m, où Sacha et Stéphane nous ont rejointes.

 

Deuxième jour.
Montée au refuge du Chambeyron 2626m. Derrière Isabelle et moi, on voit le vallon emprunté la veille via le col du Vallonnet :

 

Où que les yeux se posent le paysage est fantastique :

 

 

 

Derrière les premiers rayons du soleil apparaît le maître des lieux, le Brec de Chambeyron :

 

Sacha s'accroche à un wagon qu'il ne lâchera pas jusqu'au refuge :

  

Situé dans un site merveilleux, avec de quoi méditer, buller, grimper, et se baigner : 

 

Après une pause régénératrice, Isabelle, Jacqueline, Stéphane et moi, repartons à l'assaut de la Pointe d'Aval ou de Chauvet 3325m, Sacha lui se ménage pour les prochains jours et patiente avec ses petites voitures au refuge.

 

 

Peu à peu, le paysage devient lunaire :

 

 

 

L'Accompagnatrice en Montagne est heureuse d'être là avec son petit groupe :

 

Encore quelques pas d'escalade pour parvenir à la fin de cette longue ascension, 1440 mètres de dénivelée depuis Fouillouse :

Un petit tour d'horizon et puis s'en vont :

 

Une descente en petites foulées dans les graviers, nous ramène rapidement au refuge où Sacha converse avec les nouveaux arrivants :

 

 

 

 

 

Après un bon bain dans le lac, Stéphane et Sacha me rejoignent pour faire des ricochets :

 

Avant le dîner, parties de batailles Corses endiablées :

 

Troisième jour, après avoir rejoint le magnifique lac des neuf couleurs en forme de cœur, Sacha grimpe d'un pas décidé vers son premier 3000, la Tête de la Frema 3151m : 

 

 

A partir de là nous basculons en Italie, où l'ambiance est d'abord minérale :

 

 

 

Une longue descente de 1500 mètres sur Chiappera nous attend, peu à peu la vie végétale reprend ses droits :

 

Une petite pause champêtre pour ces dames :

 

tandis que la machine de guerre Sacha continue sa course infernale :

 

 

Après cette traversée enchanteresse, nous plongeons dans l'abrupt chemin du vertige qui conduit au Val Maira :

 

Les cascades y sont légions :

 

Et le vide omniprésent :

 

L'arrivée de Sacha au Campo Base 1640m, où l'accueil est excellent :

Puis 3/4h plus tard, les drôles de dames :

 

Le match retour :

 

Quatrième et dernier jour, on quitte Chiappera et son Castello Provenzale bien connu des grimpeurs : 

 

 

La chance nous sourit, le beau temps et sa belle lumière continuent de nous accompagner :

 

La beauté des paysages rend cette montée de 1100 mètres de dénivelée jusqu'au col de Sautron 2687m agréable :

 

 

 

 

 

 

 

Au détour d'un virage une belle surprise nous attend, véritable havre de paix protégé par sa Madone, le refuge Danilo Sartone 2440m : 

 

 

 

Après en avoir bien profité, nous affrontons courageusement les derniers 200 mètres :

 

 

Tant attendu, enfin le col de Sautron :

 

Les plus courageux, Isabelle et Stéphane continue leur ascension jusqu'à la cime de la Coste du Col 2844m :

 

Le reste du groupe mené par Sacha entame directement la descente dans un vent soutenu :

 

 

 

 

 

A la cabane de l'Aussé, le groupe se sépare, Stéphane part à Saint-Ours récupérer une voiture, tandis que les autres rejoignent le village de Larche à travers ses magnifiques pâtures : 

 

On se retrouve à Saint-Paul sur Ubaye pour boire un coup bien mérité et fêter la fin de cette première boucle exceptionnelle...à suivre :

 

Alpinisme original et facile, une sortie 4 sommets - Alpinisme : Guides 06

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Alpinisme original et facile, une sortie 4 sommets

Dimanche 17 août 2014, avec Zuzana et Gilles nous sommes allés faire de l'alpinisme original et facile sur le beau grès de Gialorgues.

Au programme cime Dieu Dé Delfy 2735m AD- III, Bec du Chateau 2800m, AD III+, Fort Carra 2880m PD- II et Pointe Côte de l'Ane 2916m F II.

Au sommet de Fort Carra, sommet caractéristique de la Haute-Tinée : 

 

De gauche à droite, Pointe Côte de l'Ane, Fort Carra, Bec du Château et cime Dieu Dé Delfy :

 

 

Débutant à Saint-Dalmas le Selvage, la piste de Gialorgues permet de partir vers 1970m. Il faut 1h15 pour rejoindre le refuge de Gialorgues 2280m :

 

De là, nous nous dirigeons vers notre premier objectif, la cime Dieu dé Delfy, la plus haute, la plus à droite :

 

Les paysages sont magnifiques :

 

Contrairement à sa réputation le grès est excellent, ce qui nous met en joie :

 

 

La voie normale de la cime Dieu dé Delfy se déroulant sur son versant Nord-Ouest, nous la contournons par l'Est où une vue saisissante s'offre à nous, la paroi Nord-Est du Bec du Château :

Un cheminement astucieux pour passer d'une vire à une autre. Ceci n'est pas qu'un cairn mais également un escabeau!

 

Et d'un sommet :

 

 

A la descente on repasse délicatement par le judicieux cairn escabeau :

 

Le second objectif, trop coriace par son côté sud ci-dessous, nous le contournons par la gauche pour remonter la voie normale située sur le versant ouest :

 

Qui a dit que ce n'est pas du beau grès :

 

Dans notre dos la vue est franchement magnifique, on commence à bien voir les lacs de Gialorgues et au fond au centre on aperçoit la cime de Pal 2818m :

Le versant ouest de la cime Dieu dé Delfy :

 

La voie normale du Bec du Château :

 

2 courtes longueurs en III et III+ permettent d'accéder au sommet :

 

La cime Dieu de Delfy vue du dessus :

 

A la descente, lâchement nous équipons un rappel de 25 mètres, piton, cordelette et mousqueton en place. Prochaine objectif le Fort Carra :

 

Après un parcours d'arête facile nous arrivons au pied d'une terrible fissure en face Est du Fort Carra :

 

Cette fissure n'étant pas d'actualité pour aujourd'hui, judicieusement nous contournons le Fort Carra par le nord, puis nous montons au sommet par sa voie normale bien marquée. Vires aériennes et quelques passages en II :

Gilles au sommet du Fort Carra :

 

Le versant ouest du Fort Carra et le Bec du Château et la cime Dieu Dé Delfy :

 

Tandis que Zuzana nous attend à la Brèche du Fort Carra, avec Gilles nous faisons un saut à la Pointe Côte de l’Âne, toute proche, un passage peu exposé en II. Gilles au sommet contemple le Fort Carra :

 

La descente offre une très belle vue :

 

 

Puis nous retrouvons la belle herbe de Gialorgues :

 

Un dernier coup d’œil à notre parcours. Zuzana n'en revient pas d'avoir fait 3 sommets à sa première sortie d'alpinisme :

 

Une bien belle journée de plein air :

 

 

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