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Channel: Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre - Mercantour : Guides 06
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Piedra parada, Petzl Roc Trip - Argentine - Voyage : Guides 06

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Escalade en Argentine : Piedra Parada

 

Le 20 Novembre 2012, Avec mon pote Deg (Frédéric Degoulet) nous décollons de Nice pour rejoindre l'Amérique du Sud. Direction l'Argentine et la Patagonie avec quelques sommets mythique en tête comme le Fitz Roy, le Cerro Torre..... 

Arrivée à Buenos Aires, Nous avons prévu de descendre à El Chalten, Patagonie en bus et pour couper le voyage en deux (environ 50 heures de bus !) nous faisons une escale près de Esquel où se trouve le Petzl Roc Trip 2012 !

Le magnifique canyon de la Buitrera vue du sommet de la Piedra Parada, lieu du Petzl Roc Trip. 

 Nous sommes donc resté une semaine sur place pour grimper et nous acclimater au rythme local... L'endroit est désertique et magique, côté escalade le potentiel est énorme mais le rocher est un peu friable. Cependant nous avons tout de même trouvé de très belles lignes à grimper sur un rocher excellent et au forme très variée.

La fameuse Piedra Parada vue de l'entrée du Canyon. Une belle voie en terrain d'aventure (6a max, 250m) permet d'aller à son sommet facilement. La vue du sommet est démente !

L'entrée du canyon de la buitrera.

Les équipeurs du Roc Trip ont bien travaillé ! Il y a un grand choix de voies dans tous les niveaux et quelques que grandes voies qui donnent bien envie.

Deg se fait plaisir dans ce dévers truffé de trous.


 J'essaie une voie plus loin dans le canyon.


Deg va à la douche !

Pour fêter la fin du Roc Trip, un asado géant est organisé. Les Argentins sont des experts en barbecues !! 

Il est l'heure pour nous de quitter la Piedra, on n'a plus de nourriture (la ville la plus proche est à 3 heures de bus...) et nous avons hâte de découvrir le massif d'El Chalten.

Nous reprenons donc le bus, c'est parti pour 25 heures non-stop. Heureusement içi ce sont des bus 5 étoiles !

 


Goulotte "Lèche-vitrine"à Isola - Alpinisme : Guides 06

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Goulotte Lèche-vitrineà Isola

Lundi 31 décembre avec Samuel, nous avons parcouru un des deux goulottes ouvertes dans le vallon des Lanchers par Thibaut Icart et Frédéric Batut. L'an passé, le jour de Noël, nous étions au Gélas.

L'approche est réduite pour cet itinéraire, c'est certainement son plus bel atout notamment en comparaison des autres goulottes du massif.
L'accès remonte un couloir d'avalanche sur 200m avec le passage d'un petit verrou mixte.

Les 2 deux goulottes sont à main droite en montant, nous avons choisi la seconde. Le mixte est intéressant, plutôt bien protégeable.

2 arbres obstruent un ressaut étroit et sont bien utiles pour franchir les passages. Nous avons rajouté et laissé 3 pitons. Le topo des ouvreurs est parfait, visible sur le site de David, rubrique Conditions mixte montagne.

Nous n'avons pas réussi à faire de belles photos en grimpant mais je vous recommande quand même cette voie. 

Samuel dans la 3ème longueur de la voie.



En haut de la cinquième longueur. La voie ne sort pas à un sommet mais il est possible de gagner le sommet des Crosilles par un couloir de neige.

A la descente, nous franchissons en rappel le verrou rocheux qui barre le couloir d'accès.

Merci à Thibaut et Fredéric d'avoir déniché cette voie, visible pour tous mais jamais gravie. 

 

 

 

Cascade de glace à Gialorgues - Alpinisme : Guides 06

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Cascade de glace à Gialorgues

Mercredi 2 janvier, nous avons grimpé avec Samuel  sur la cascade de gauche à Gialorgues.

Quelques skieurs sont présents au parking de Saint-Dalmas le Selvage, pour profiter de la neige fraîche.

Le panneau de glace est formé de part en part. De nombreux pétales permettent une escalade en douceur sur le côté gauche. Au centre et à droite, les passages sont plus raides.



Le bord gauche est bien humide à cause du ruissellement permanent. Même par des températures fortement négatives, l'eau s'écoule toujours un peu sous la glace.



Le secteur de dry Guides06 est peu formé en glace cette année. Cela n'empêche pas de grimper.

La voie la plus à droite propose une escalade sur un fin placage de glace, grosses frappes à bannir! Par contre en grimpant délicatement et en visant les zones concaves, on franchit une belle section.

Samuel maîtrise sa force pour ajuster ses coups avec précision.
Ah, je sens que les glaciairistes qui aiment sentir la panne du piolet leur chatouiller l'omoplate avant d'aller se planter profondément dans la glace vont être déçus.

Le pire, c'est que nos piolets modernes sont dépourvus de panne...aaaaah on n'arrête pas le progrès!    

 

Alpinisme en Patagonie - Fitz Roy - Voyage : Guides 06

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Patagonie, à la conquète du Fitz Roy

Après notre petit séjour à la Piedra Parada, un petit trajet en bus de 25 heures nous dépose enfin à El Chalten, dernier village au pied des montagnes.

Nous comptons y rester un mois pour espérer avoir une ou plusieurs fenêtres météo de beau temps et pouvoir ainsi grimper sur les sommets mythiques de la Patagonie : Le Fitz Roy 3359m et le Cerro Torre 3128m.

A notre arrivée à El Chalten, nous avons la chance de voir le massif. Mais nous comprenons vite qu'on vient de rater un créneau météo, nous arrivons quelques jours trop tard !!

Le Fitz Roy à droite et le Cerro Torre à gauche.

Et oui le climat local est assez perturbé ce qui rend les ascensions sur plusieurs jours difficile. Situé sur la frontière Chilo-Argentine, la chaine du Fitz et du Torre forme une barrière entre le Hielo Continental (3ème calotte glacière du monde) à l'ouest et la Pampa à l'est.
Les vents d'ouest, caractéristiques du climat patagonien, sont particulièrement puissants et presque constants au niveau du massif, notamment en été. El Chalten est par contre bien protégé des précipitations et du vent venant de l'ouest par ces montagnes.

Du coup on peut grimper autour du village (petites falaises et pleins de blocs) quasiment tous les jours en attendant la venue d'une accalmie.

Le mauvais temps m'aura au moins permis de réaliser quelques beaux blocs. Un bloc majeur à la Vaca Muerte autour du 7c

Plusieurs fois par jours, nous ne manquons pas de regarder la météo et d'analyser les météogrammes. On ne veut pas rater le prochain créneau en faisant du bloc !

C'est comme ça que quelques jours après notre arrivée un créneau se profile...
Enfin ce n'est pas la fenêtre du siècle, il a bien neigé et il annonce 1 jour de beau sans vent puis le vent monte peu à peu pour atteindre jusqu'à 180 km/h !

Après beaucoup d'hésitations nous choisissons de partir pour le Fitz Roy par la Franco-Argentine (650m/6b+/A2) en mode ultra light. Cette voie est une variante de la voie Française de 1952 où Lionel Terray et Guido Magnone seront les 1er à atteindre le sommet ! une ascension remarquable pour l'époque.

L'objectif est de monter bivouaquer à la Silla au pied des difficultés la veille du meilleur jour pour faire l'ascension en profitant au mieux du créneau météo. Nous emportons donc 2 petits repas du soir, quelques biscuits pour le matin et 15 barres de céréales chacun....

C'est parti ! Nous partons très tôt d'El Chalten sous une pluie fine. La météo annonce une accalmie pour l’après midi et demain sera le meilleur jour.

Seulement, notre plan ne se déroule pas comme prévu et au bout de 5 heures de marches nous ne sommes plus sur de notre chemin. Nous avons sous estimé la marche d'approche et les cartes du coin sont plus qu'imprécises !

Après plusieurs heures d'errements dans la montagne nous sommes incapables de nous situer et décidons de bivouaquer pour attendre une éclaircie. Il neige et nous n'avons bien sûr pas emporté de tente...Pour une fois la couverture de survie sera bien utile.

Nous sommes vraiment dépités, le moral dans les chaussettes. Le sommet n'est pas gagné.... 

Le Lendemain, après une nuit peu confortable, c'est seulement vers les 10h du matin que le ciel se dégage enfin. L'espoir de faire le sommet s'est presque envolé. Nous réalisons notre erreur et décidons de monter au Paso Superiorà 1950m, bivouac au pied de la face et laisser du matos pour une prochaine tentative.

Ça se dégage, on devine la face Est du Fitz Roy.

Nous arrivons vers les 14h au bivouac. Il fait grand beau mais toutes les faces sont plâtrées. La neige est vraiment molle et faire la trace devient vite épuisant. Il ne nous reste plus grand chose à manger. Bref ça sent de plus en plus le But !

Pourtant je n'ai vraiment pas envie de descendre bredouille et réussis à convaincre Deg de faire une tentative. En plus une cordée vient d'arriver au bivouac et nous apprend que le créneau météo s'est décalé d'un jour. Nous partirons à 23 heures pour tenter le sommet léger.
On mange notre dernier repas, on fait de l'eau puis nous allons nous coucher. Il ne nous reste plus que 4 barres de céréales chacun et quelques biscuit pour le petit déjeuner.

Cette fois le bivouac est confortable mais la nuit plus courte... 

La chance nous sourit, le regel nocturne à fait des miracles. A 3 heures du matin nous sommes à la Silla au pied des difficultés. Deg se lance dans la 1ère longueur, et ça commence fort ! Je laisse mon sac ici avec ma doudoune pour être plus léger. Ça va être dur !

Je remonte L1 au jumar pour gagner du temps.

Le jour se lève.

Toutes les fissures sont pleines de neige ou de glace. Les chaussons et le sac à magnésie ne serviront que pour une longueur.

Une belle voie de rocher...!

 Le dry tooling s'impose et Deg peut s'exprimer pleinement.

 La fatigue des jours précédents se fait sentir. C'est le combat dans chaque longueur mais on progresse petit à petit.

 

Dernier crux avant le sommet. Un peu d'artif nous permettra de passer. Bien joué deg !

 Il est 16h30, Sommet ! Heureux. J'ai du mal à y croire ! 

Derrière, de gauche à droite au centre, le Cerro Torre, Cerro Egger, Punta Herron, Cerro Standhardt.

Le Hielo Continental, immense !!

Nous ne tardons pas au sommet, le vent commence à se faire sentir. Ma dernière barre de céréale est avalée depuis longtemps... Nous sommes de retour au bivouac à 22h30 après une longue série de rappels. Je m'endors rapidement en rêvant d'un hamburger, j'ai faim !

Le lendemain, après 6 heures de marche toujours sans nourriture, nous sommes de retour à El Chalten. On enchaine rapidement restaurants et bières. Le mauvais temps est de retour, j'espère seulement qu'il va durer quelques jours.....! 

 

Expédition française dans l'Himalaya 1979

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1979 : Expédition française dans l'Himalaya

Ce film retrace la dernière expédition nationale française en Himalaya.
Elle eût lieu en 1979 au K2, le second sommet du monde et fût organisée par la fédération française de la montagne.

Cette vidéo ne restera en ligne que 2 jours seulement sur le PLUZZ de France Télévisions...

{jcomments off}

Cascade de glace à Gialorgues - Cascade de glace : Guides 06

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Cascade de glace à Gialorgues

Dimanche 06 janvier 2013, nous sommes allés faire de la glace sur les cascades classiques de Gialorgues.

Malgré 8 jours sans gel au village de Saint-Dalmas le Selvage les conditions étaient étonnamment bonnes. Nous avons pu grimper 8 lignes de glace différentes.

Une grimpeuse et 2 grimpeurs en action sur la cascade de gauche :

Comme chaque année les cascades classiques de Gialorgues sont là! Quelle chance d'avoir ces structures naturelles à proximité de la Côte d'Azur :

La rivière n'est pas gelée mais ça passe encore :

Dans les conditions du moment, sur la cascade de gauche la difficulté des lignes va de 3+ à 4+/5.
Une fois que le groupe a bien profité des 3 lignes de la cascade de gauche....

....nous rejoignons Benjamin et l'autre groupe sur la cascade de droite :

Sur la cascade de droite les difficultés vont de 3+ à 5+/6. Boris justement dans la ligne la plus difficile :

En orange, Jean-Claude dans la ligne centrale en 4+/5, et en bleu Jean-François sur le free standing de droite en 5+ qui cette année est très bien formé :

Toujours dans la ligne centrale, Bertrand en action :

Une journée bien remplie avec de belles lumières pour quitter Saint-Dalmas le Selvage avant de regagner nos pénates :

 

Cime de Tavels 2795 m - Isola 2000 - Ski de randonnée : Guides 06

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Ski de Rando à la Cime de Tavels

Mercredi 9 Janvier, avec des amis et mes parents nous sommes allé faire un tour en ski de randonnée au départ d'Isola 2000. Nous sommes monté à laCime de Tavels 2797 m par son couloir Nord Ouest qui ajoute un caractère plus alpin à la sortie. Puis nous avons skié la face Sud mais il manque encore de la neige pour que la descente soit en bonne condition. Retour à Isola 2000 par le Col Mercière. Un jolie tour qui ne dépasse pas les 1000 m de dénivelé.

La Vue du sommet de la Cime de Tavels. Au fond à gauche, le Corno Stella 3050 m et l'Argentera 3297 m.

Au départ d'Isola 2000, retour au calme à Isola après les vacances.

 

Arrivée au pied du couloir Nord Ouest. Les couteaux sont appréciables pour remonter la dernière pente.

 

Belle ambiance dans le couloir. La neige est bonne, les crampons ne sont pas obligatoires.

 

Arrivée au croisement en Y, nous prenons à gauche au plus facile.

 

La sortie du couloir demande un peu d'attention. L'usage de la corde permet de sécuriser le passage.

 

 

 Arrivée au sommet. le temps est superbe et la vue toujours magnifique.

 

 La descente côté Sud. Pas assez de neige pour du grand ski.

 

 Mais la neige s'est réchauffé et la descente n'est pas désagréable.

 

Une petite remonté au Col Mercière nous permet  de rentrer à la station.

Une belle sortie pour ma première journée de ski de l'hiver !

 

 

 

 

 

 

 

Aguja standhardt, Tomahawk et Exocet - Argentine - Voyage : Guides 06

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Patagonie : goulotte à l'Aguja Standhardt

Après notre ascension duFitz Roy, une longue période de mauvais temps s'est installée sur le massif.
Heureusement ! Ca nous a permis de recharger les batteries à bloc.

Notre second objectif étant le Cerro Torre, nous profitons d'une journée potable pour repérer la marche d'approche et déposer du matériel au camp qui se nomme Nipo Nino (Ni Polak Ni Norvégien...) et se situe au cœur du massif entre le Fitz et le Torre. Un peu fatiguant cette journée : 11h de marche mais comme ça on ne se perdra pas 2 fois !

Ce fut donc après une dizaine de jours à regarder la météo qu'un créneau exploitable se profile. Mardi 16, nous partons àNipo Nino.

The goulotte : Exocet à l'aiguille Standhardt.

Arrivée à Nipo Nino, nous ne savons toujours pas quoi faire. En Pata, Nous avons vite compris qu'il faut vite savoir s'adapter au condition et ne pas rester bloqué sur une stratégie pour faire une croix en montagne. Du coup tout se décide souvent au dernier moment.

Sur la marche d'approche de Nipo Nino, au fond le Cerro Torre.

J'ai bien envie de tenter le Cerro Torre mais c'est un peu risqué et Deg pense qu'il y a trop de chance de buter à cause de la neige qu'il est tombé ces derniers jours.
C'est vrai que le créneau météo n'est pas encore la fenêtre du siècle ! Et basculer versant ouest du massif augmente considérablement l'engagement...
Car ici on est seul en cas de problème. Il a sûrement raison et surtout il a une autre idée : l'Aguja Standhart pour la goulotte Tomahawk (450m WI6 5) suivie d'Exocet (350m WI5+ 5). Une idée génial ! une pure ligne de 800 m.

Exocet est connu pour être vraiment majeur mais elle prend le soleil à 6 h du matin, pas terrible pour la glace ça !
Les ouvreurs de Tomahawk n'ont pas choisi ce nom par hasard. Dans la journée les missiles américains en provenance d'Exocet viennent directement s’écraser dans Tomahawk !

Dans l'après midi, Deg va repérer la marche d'approche pour le Cerro Torre : le Col Standhardt qui est aussi l'approche des fameuses goulottes. Pendant ce temps je règle quelques soucis de pieds...

Au centre, Tomahawk puis Exocet qui se perd dans les nuages. En haut à droite le Col Standhardt.

Il revient avec plusieurs photos et des infos d'autres cordées. C'est décidé nous tenterons l'enchainement des 2 goulottes.
Réveil prévu à 21h45. Il faut qu'on soit au pied de la 2ème goulotte vers les 6 h du matin.

Quand nous partons la nuit arrive seulement. La neige n'a pas eu le temps de bien regeler mais la trace est faite et à 1h du matin nous arrivons au pied de Tomahawk, il fait nuit noire.

J'attaque Tomahawk.

J'attaque la voie rapidement par l'endroit qui me semble le plus logique, un dièdre recouvert d'une fine pellicule de glace.
Mais très vite mon rythme de progression ralenti fortement !
Je me retrouve vite dans une position inconfortable avec des protections douteuses...

Je décide d'abandonner mon sac pour me sortir d'un mauvais pas, un cadeau pour le second !
Je pense à faire demi tour....

Mais pour cela faudrait il encore trouver un endroit où mettre un friends ! C'est la fuite en avant. Par chance je trouve sous la glace un vieux relais, j'hésite à continuer...

Je me remotive et parviens au sommet de ce fichu dièdre 1 h 15 plus tard, pour 50 m d'escalade !
Deg congelé me rejoint rapidement, les placages n'ont pas résisté à son passage.

Il enchaine sans perdre de temps et se régale dans une magnifique longueur en glace de grade 6, il faut se bouger si on ne veut pas avoir une cascade d'eau en guise de goulotte.

Deg dans la longueur en glace raide de Tomahawk.

Le jour se lève et le soleil éclaire déjà le sommet de la voie. Après une pente de neige et deux ressauts, nous arrivons enfin au pied d'Exocet.
La ligne est grandiose. Il est 7 h et de la glace commence déjà à tomber.

Deg fait la trace. On devine en haut la ligne de la goulotte, une faille profonde et bien marquée au centre de la photo.

Deg tire une longueur bout de corde. On est en bas d'un entonnoir de 350m et on se prend tout dans la gueule. Il faudrait peut être descendre mais aucun de nous deux n'en parle.

Du coup on tire des longueurs de 60 m, plus on monte moins on en aura au dessus de la tête ! Cette goulotte est plus soutenue que je pouvais l'imaginer, c'est raide !
Mes bras en prennent un sacré coup. Je pars dans l'avant dernière longueur. Ça commence à couler de partout, on est trempé.

J'enfonce mes piolets jusqu'à la garde dans ce mélange d'eau et de glace. Pour enlever les broches au relais il suffit de les tirer pour qu'elles sortent de leurs trous. 

C'est parti pour Exocet.

Top classe !

Nous arrivons enfin au col. La goulotte commençait vraiment à se transformer en cascade d'eau !

Une petite brise nous accueille au col et nous sommes trempés. Bien sur je n ai pas pris de doudoune ! De plus notre moral vient subitement chuter quand nous observons la longueur suivante. Une dalle avec du givre....

Ce n'est pas exactement ce que je m’étais imaginé en lisant la cotation 4+ sur le topo ! Ne jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué...

On parle même de descendre ici...
En mangeant mon saucisson je me dis que c'est trop bête de buter ici !
Surtout dans un 4+ !! La pause m'a requinqué, c'est parti pour la dalle en 4+, ça me réchauffera un peu...

Je m’élance perplexe dans la dalle sous le sommet.

Effectivement cette dalle ne fut pas extrême techniquement, le granit est bien sculpté. Mais par contre les protections sont rares et une faute d’itinéraire peut vite compliquer l'affaire.

Maintenant le sommet ne peut plus nous échapper. Deg me rejoint et nous emmène 100 m plus loin sous le sommet.

La dernière longueur, Hallucinant !

Nous sommes sous le champignon sommital c'est dément !!! Deg me laisse le privilège de le grimper.

C'est vraiment trop classe de pouvoir grimper sur ces formations de givre. En plus cette année on peut mettre des broches à glace facilement !

Comme des enfants ! Le Cerro Torre en arrière plan. C'est évident, au prochain créneau on ira là-bas !

 


Terrain d'aventure à la Sainte-Victoire, l'éperon de l'Ermitage - Escalade : Guides 06

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Escalade en terrain d'aventure à la Sainte-Victoire, l'éperon de l'Ermitage

Samedi 12 janvier 2013, avec Jean-Claude nous sommes allés à la Sainte-Victoire. Nous avons parcouru le très bel éperon de l'Ermitage ou éperon de Saint Ser, TD- 250m.

C'est un peu plus difficile que l'arête des Moussaillons, et à peu près du même niveau, mais à mon avis plus beau que le réputé Grand Parcours.

Jean-Claude dans la spectaculaire avant dernière longueur :

La Sainte-Victoire par beau temps est toujours un enchantement :

L'éperon de l'Ermitage :

La chapelle de l'Ermitage de Saint Ser est fort bien entretenue. C'est un endroit calme et magnifique :

La 1ère longueur vue du bas. Je suis toujours admiratif des ouvreurs qui en style traditionnel, uniquement avec des pitons, se sont lancés les premiers sur ce rocher très compact. 
Cotée 6a en passant dans la ligne de pitons de droite et en cheminant astucieusement nous n'avons pas dépassé le bon 5b :

La 3ème longueur annoncée 5b nous a paru plus dur un pas de 5c/6a.
La ligne cherche à rester au plus près du fil de l'éperon, c'est très beau :

La 4ème longueur remonte de raides fissures en 5c/6a, c'est vraiment superbe :

En plus d'une belle escalade le paysage derrière-nous est magnifique :

Quelques petits parcours d'arête, un peu de marche, et une dalle facile, conduisent au pied des prochains passages durs :

Une superbe dalle fissurée haute de 45 mètres.
Verdict, un bon 5c/6a où il vaut mieux cheminer intelligemment!



Encore un parcours d'arête, ce qui donne le sentiment de faire une course d'alpinisme :

Le ressaut suivant, d'allure modeste et annoncé 4a nous a paru plutôt du bon 5b.
Un premier dièdre bien compact, suivi un peu plus haut d'un bon pas de dalle nous ont demandé de grimper précautionneusement :

Le dernier ressaut peut légitement amener quelques doutes....

....comment sort-on de cet éperon?
Le topo annonce modestement 3c!!??

Le même passage vu de près.
Sans rire comptez au moins 4c :

Toujours le même passage mais vu du haut :

Au sommet de cette petite dalle on trouve un véritable sommet bien pointu!

Duquel il faut bien descendre :

Pour franchir cette fine arête.....

Dernier véritable obstacle avant le sommet de la Sainte-Victoire :

 

Voyage escalade à Oman - escalade : Guides 06

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Voyage escalade à Oman

Du 10 au 21 février 2013, Béatrice, Céline, Marine, Régine et moi sommes allés grimper au sultanat d'Oman.

C'est un séjour de grimpe dans la continuité du Wadi Rum en Jordanie où nous avons déjà tous grimpé au moins une fois.



Photo souvenir au sommet du pilier Ouest de Snake Canyon.

Le premier jour, notre avion nous dépose à Mascate mais nos bagages sont restés à Amsterdam. 12 h d'attente forcée nous conduisent à changer le programme initial. Nous allons commencer par les tours d'Al Hamra plutôt que le Wadi Bani Awf.

Nous arrivons au village d'Al Hamra tard le premier soir et bivouaquons près de la route. Dans le ciel étoilé, les tours se découpent magnifiquement. Qu'il est bon de quitter la ville et de se retrouver là! 

Le lendemain, la marche d'approche d'une petite heure se déroule sous une chaleur accablante. 48h avant, nous étions en France et il neigeait jusqu'en plaine, le contraste des températures est rude. 

Nous parcourons En attendant les lents, une voie du guide Thierry Renault ouverte en solo. Le rocher est solide, les protections bonnes sauf dans l'avant dernière longueur compacte.



La tour Est d'Al Hamra. La voie En attendant les lents démarre et remonte l'éperon de droite puis traverse à mi hauteur dans le versant Ouest à l'ombre.

 3ème longueur: un dièdre sculpté de gouttes d'eau, 5c. 

A la descente, nous passons au pied de la tour centrale où nous allons grimper le lendemain la voie de Valérie Aumage et Tony Clarasso, la Mamma.

Grâce à Marine, nous trouvons une solution pour une toilette inespérée. Puis nous cherchons un emplacement de bivouac.

Nous avons loué un 4*4 pour les déplacements. Celui-ci est indispensable. Il est chargé au maximum en volume avec les affaires de camping pour 5, le matériel d'escalade, la nourriture et l'eau.



La tour centrale d'Al Hamra. Elle est plus raide et davantage ombragée que sa voisine à l'Est.



Marine dans la première longueur de la Mamma, 5b.



Deuxième longueur, mentionnée comme expo dans le topo. Il faut bourrer les friends dans des trous au départ puis se faire léger pour une section en rocher moins solide.



5ème longueur, 6a+, très beau. Le pas dur est obligatoire. 

Après une toilette encore inespérée, nous mettons le cap sur le wadi Bani Awf via le col Sharaf al Alamayn à 2000m d'altitude. 



La route pour monter au col est goudronnée, pour descendre de l'autre côté c'est une piste raide. 

Nous bivouaquons dans la descente vers Hatt. 
Cette 4ème  journée, nous la consacrons à grimper sur la falaise de la Gorgette. Le calcaire est très abrasif, un peu comme à Taghia, l'équipement est bon sauf les relais où manquent les maillons, probablement piqués par les gamins du village de Balad Sayt.



L'accès à la falaise remonte un wadi plus ou moins en eau. C'est l'accès pédestre au village. 

Nous avons grimpé entre le 5c et le 7a+. L'escalade se déroule surtout en mur, plutôt raide et à bonne prise.



Régine escalade une des premières voies du canyon. Le topo que l'on trouve sur le web donne un bon aperçu des voies équipées. 



Une belle longueur attirante et superbe à grimper, autour du 7a. 

Nous reprenons la voiture pour nous rapprocher du pilier Ouest de Snake canyon. La piste est spectaculaire, taillée à flanc de montagne.

La sortie du Snake canyon est sèche, nous dormons donc à 2min de marche du pilier. Mis à part une attaque sournoise d'un troupeau de chèvres sur notre stock de nourriture, la soirée est douce et nous invite à flâner. 



Il y a la palmeraie pour nous accueillir sur son sol de terre battue, un canal pour l'eau fraîche pour se rafraîchir et ce beau pilier rouge qui nous attend demain. 



Béatrice et Céline dans la 3ème longueur. Cette voie est dépourvue d'équipement et ne dépasse pas le 5b si l'on emprunte la sortie de gauche.
Le rocher ressemble à de la rhyolite, comme au Blavet. Du sommet du pilier, une longue randonnée ramène au débouché du Snake canyon.

L'après-midi, nous rentrons sur Mascate pour acheter de la nourriture/eau et nous allons dormir à Suwayh. Nous grimpons le lendemain la voie d'Emmanuel Ratouis, "la révélation". 



C'est l'itinéraire le plus facile de notre séjour. Cette voie remonte une zone d'écoulement d'eau en rocher clair.



Béatrice et Céline dans la 4ème longueur, 5b. 



Le village de Suwayh, terminus de la route et point de convergence de 2 rivières.



Pour approvisionner les villages en eau, les omanais ont construit de longs canaux étroits. 



L'après-midi, nous passons un bon moment à nager dans les grandes piscines naturelles sous le village. Moi qui suis pourtant frileux, je peux vous assurer que l'eau est bonne!
La baignade est d'autant plus appréciée que l'eau est propre avec de nombreux petits poissons.

Dernière étape de notre séjour, nous allons ce soir dans le wadi Tiwi et dormons à proximité du village de Mibam. Bien que cet endroit soit le plus réputé d'Oman pour l'escalade, nous ne croiserons que nos amis pyrénéens avec le guide Christian Ravier.

 

Le village de Mibam entouré de parois. Celle de gauche sur la photo est très attirante.

Le 1er jour à Tiwi, nous grimpons une autre voie d'Emmanuel Ratouis En attendant Allah.



Pour accéder au pied, il faut remonter un canyon en jouant à saute moutons d'une pierre à l'autre.
 
La voie est très belle, équipée partiellement. Le départ original remonte une grande colonne-dièdre caractéristique.



Après les 2 premières longueurs, l'escalade suit une longue dalle oblique.  



Ces formations calcaires rappellent les tours gréseuses du Wadi Rum.

 

La partie finale d'en attendant Allah offre 2 longueurs plus soutenues. La première avec un mur raide en 6b et la seconde avec un ressaut en 5c parsemé de trous. 



Au sommet de la voie, nous entamons la descente en rappel. Ils s'effectuent dans l'itinéraire de montée sauf le dernier qui est désaxé.



Bivouac à Mibam sous les étoiles. Nous avions des tentes mais dans les endroits bien secs et dépourvus de poussière, nous nous en sommes passés.

Je redoutais de croiser quelques serpents/scorpions mais nous n'en avons pas vu trace. Seulement quelques tarentes inoffensives. 



Dernier jour d'escalade, nous partons avec Marine et Régine gravir la voie Emilou dans la face nord de Mibam.



Le topo de la voie Emilou ouverte par Karen et François Pallandre. 

1ère longueur d'Emilou, 55m. Au-dessus d'un bon camalot dans un trou, il y a une section grisante à grimper et exposée. 

La 6ème longueur, 6c. Sous le toit qui nous domine, il ne faut pas se laisser attirer par un coinceur abandonné à gauche mais traverser à droite et remonter le bord droit du toit dans du rocher clair. 



La seconde longueur en 6b. Après quelques mètres d'escalade classique, on remonte un dièdre raide, bien protégeable avec du rocher de super qualité. Il m'a fait penser à celui de la voie Cassin à la Torre Trieste.

François Pallandre m'avait dit que c'était une voie "world class". 

Sans avoir la prétention de confirmer cela, je peux affirmer que c'est une super voie, dans la même veine que "Baraka"à Taghia ou "la Guerre Sainte" au Nassrani. Elle s'inscrit dans le registre des grandes voies modernes ouvertes du bas par des grimpeurs de bon niveau rodés à ce genre d'aventure.

A la différence de Baraka et de la Guerre Sainte, Emilou est peu équipée, seulement les relais et quelques points dans les longueurs, parfois aucun. 
En grimpant certaines longueurs, j'avais l'impression d'être dans "la petite bête qui monte" où l'on avait ouvert avec une utilisation limitée des spits. 

Dommage que nous n'ayons pas réussi à faire de belles photos de cette voie qui m'a beaucoup plu. La première longueur en 6a est exigeante à lire et exposée. Les autres longueurs sont dans le même esprit avec une exposition moindre. Il faut prendre le temps de bien lire l'itinéraire en grimpant pour rester dans les cotations annoncées. Dans l'ensemble le rocher est vraiment fantastique à grimper, beaucoup de grains avec des prises plutôt franches.  

Descente en rappel dans la voie. Les relais sont sur 2 spits de 8mm. Inévitablement, se pose la question du vieillissement de l'équipement en place. 

Nous rentrons à Mibam et prenons la direction de Ras al Hadd pour voir les tortues pondre sur la plage.

Davantage sensible aux charmes de la nature qu'à ceux de la ville, j'ai apprécié de voir ces grosses tortues marcher si lentement dans le sable, creuser leurs trous, pondre et repartir une fois leur mission accomplie. Nous n'avons pas de photo d'elles car les tortues sont craintives.

Après ce bivouac sur la plage, nous remontons au nord pour grimper en falaise au wadi Dayqah et nous baigner dans les vasques d' AS Sayh.



Escalade à l'ombre jusqu'à 14h dans le Middle Canyon à Hayl al Ghaf. Il y a de nombreuses voies bien équipées.



Dernier jour avant de repartir en France. Nous flânons dans Mascate pour faire un peu comme tout le monde, du tourisme de base. C'est probablement moi qui n'ait pas les bonnes connexions pour apprécier ce genre d'endroits, je m'ennuie fortement.

Le voyage touche à sa fin. Merci à mes collègues guides Philippe Brass, Hervé Qualizza, Emmanuel Ratouis et Christian Ravier pour toutes les bonnes infos qu'ils m'ont fournis.

Un grand merci également aux 4 grimpeuses avec qui nous avons réalisé ce voyage. Sans votre flexibilité, votre endurance et vos indéfectibles sourires, nous n'aurions pas autant grimpé et partagé autant de fous-rires.

 

 

 

 

 

Les "Cinque Terre"à pied - Randonnées - Guides 06

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Séjour aux Cinque terre du 1er au 3 mars 2013

Un avant goût de printemps pour ces trois jours d'escapade dans le parc national des Cinque terre, en ligurie, à seulement 3 heures de Nice.

Nous partons ce vendredi 1er mars de Levanto pour gagner, par les collines, le village de Monterrosso.

Nous nous élevons par un sentier pierré en longeant les remparts de la ville qui datent du XIIIème siècle. Nous admirons au passage quelques belles demeures, bordées par les cyprès qui dominent des planches complantées d'oliviers et d'arbres fruitiers.

Le sentier en balcon permet de rejoindre facilement la Punta Mesco, sur laquelle est érigé un ancien monastère.

Nous redescendons sur Monterrosso. Nous sommes surpris par l'état du village, dévasté en 2011 par les pluies diluviennes : sans la plaque commémorative sur la façade de l'église, on ne se douterait de rien.

Nous prenons le train pour Vernazza, village incontournable des Cinque terre. Nous reprenons le train pour Levanto avant d'apprécier des mets souvoureux, trofie, spaguettis al mare en primo, magnifique dorade fraiche en secondo, etc.

Samedi 2 mars, jour de mon 37ème anniversaire, nous prenons le train pour Riomaggiore. Après un détour par la Marina batie qui offre un point de vue admirable sur le village, les strates sédimentaires verticales qui en ferment l'accès et le delta du fleuve (qui passe sous le village), nous commençons à nous élever par un bon sentier sur les hauteurs du sanctuaire della madonna di Montenero.

La vie pastorale est omniprésente. Le sentier longe des murs en pierres sèches qui soutiennent les cultures en planche.

Après un pique-nique convivial agrémenté  de focaccia, prosciutto et autres fromages de brebis, nous achevons cette halte en savourant un canard à l'alcool de génépi récolté l'été dernier.

Nous rejoignons alors Campiglia puis atteignons Portovenere, en admirant au passage les carrières de marbre noir. Le village, tout près du port de la Spezia, constituait une position stratégique à l'époque ou des actions de piratage étaient monnaie courante entre les Républiques de Gênes et de Pise (Pise a atteint son apogée en tant que puissance maritime au XIème siècle). La citadelle, l'église gothique et le port offrent un spectacle grandiose en cette fin de journée.

Dimanche 3 mars, nous partons en train pour Manarola. Nous restons un moment à admirer un pêcheur manipuler la grue pour mettre son vieux bâteau traditionnel à la mer.

Les villages des Cinque terre sont tournés depuis des siècles vers la pêche et vers l'exploitation des terres arables situées à flanc de montagne, même si depuis plusieurs années, les gîtes touristiques fleurissent çà et là.

Nous remontons le village à destination de Groppo puis Volastra pour y déjeuner. Nous faisons alors immersion au coeur des vignes et des oliviers qui sont taillés à la perfection. Nous redescendons par un bon sentier sur le dernier village de Corniglia perché sur un promontoir rocheux à plus de 70 mètres de la mer.

Nous quittons cette ambiance italienne paisible vers 17 heures.

Le Flocon de Koch - Freissinières - Cascade de glace : Guides 06

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Répétition du Flocon de Koch à Freissinières

Laurent est de passage à Nice, depuis qu'il vit à Paris c'est une chose rare de le voir dans le coin. Pas de chance le temps est pourri en ce moment. Nous allons donc au pan nous dégourdir les doigts !

C'est avec lui et son frère Fanfoué, qu'il y a quelques années, nous avons connu nos premières expériences en montagne, dans un esprit plutôt décontracté… Comme au Corno Stella où j'ai découvert l'escalade traditionnelle : Grasse matinée, approche en tongs, 1 piton en fond de sac, sans marteau bien sûr…."Non à la perceuse", "banzai", des noms de voies qui m'auront laissé bien des souvenirs !

C'est donc naturellement qu'entre deux blocs je lui conte mes dernières épopées.Il rigole, et me dit : "je suis content de voir que mise à part le niveau, rien n'a changé ! "...

 

 ...Une envie de pleurer m'envahit, je viens d'assister impuissant à la chute de mon plus beau marteau…Il avait vécu de belles ascensions comme shining ou the shield ! Max aussi n'y croit pas.
Nous venons à peine de remonter notre corde fixée la veille que nous nous retrouvons sans marteau. heureusement nous avons prévu 2 bivouacs et qu'il nous reste que 5 longueurs durs. On est large !



Quelques heures plus tard, Max a réussi à grimper en libre une longueur d'artif en A2, Bien joué ! quand a moi j 'ai buté dans un 6a….C'est plein de questions que je redescends à la vire où nous avons prévu de passer la nuit.
Quelque que hurlement plus tard je m'aperçois que je perd mon calme…. Stéphane m'avait pourtant prévenu que ca pouvait être compliqué de monter ce portaledge. Cela fait presque 2 heures que nous essayons de l'installer en vain. Je m'imagine déjà passer la nuit assis dans les étriers comme les anciens…mais la nouvelle génération a besoin de plus de confort ! désemparés, nous demanderons même de l'aide au pghm…!!…heureusement, après une courte pause pour manger nos lyophilisés, un miracle se produit et le portaledge s'ouvre comme une tente "2 secondes" .  C'est vraiment simple en fait !



Le lendemain, c'est le coeur noué que je me lance pour la 2ème fois dans ce fameux 6a. Il s'avère que la longueur s'est éboulée ! Heureusement nous avons pris la perceuse… Mais bien sûr qu'un seul accu ! et aussi 5 goujons de 10mm et 8 de 8mm. C'est parti pour du grand artif, crochet foré, spit de Huit, crochet foré,…Puis trop rapidement, je casse notre unique mèche de 8mm ! Le regarde vide j'annonce la nouvelle à Max. La retraite à ce stade de la voie est extrêmement compliquée voire impossible. Nous étions venu avec l'ambition de grimper la voie en libre, l'espoir d'arriver au sommet de la voie est maintenant un objectif assez ambitieux pour notre cordée !



Après une nuit dans une ambiance complètement énorme, nous arrivons enfin au sommet du Flocon. La Koch dans la poche. Il nous reste encore un goujon de 10mm, on était large !

la vidéo et le récit de Max ici

 

Ps: Je promet dans l'avenir de progresser et de faire de mon mieux dans la préparation de mes futurs courses que se soit entre copains où avec mes clients !

 

Ski en Vésubie Ski de randonnée : Guides 06

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Ski en Vésubie

Du vendredi 1er au dimanche 3 mars, avec Denis, nous avons skié en étoile au départ du refuge de la Madone des Fenestres. La route étant fermée 2km après Saint-Martin Vésubie, l'accès au refuge est long. Patrick Miraillet, le gardien, est présent pour la saison d'hiver et accueille les randonneurs avec soin.

Descente en face sud-est du Ponset

Le premier jour, la Lombarde est encore très présente, le vent souffle de façon tempétueuse et nous nous accordons une pause au refuge. Quelques randonneurs rentrent de leur course, les conditions sont dures. Nous partons pour un aller/retour à la baisse des Cinq Lacs où la visibilité me paraît meilleure et le vent moins violent.

 

Sur la route d'accès à la Madone. Les sommets sont pris dans le mauvais temps, avec le vent et des chutes de neige.

Les conditions me font penser à celles que nous avions eu au Pélago. En fait, nous avons de la chance, ce sera nettement plus clément. 



Juste avant d'arriver au refuge, le vent se renforce. Heureusement, il fait assez doux. Patrick estime la vitesse du vent autour de 100km/h dans les rafales.

En montant à la baisse de Cinq lacs. Quelques éclaircies fugaces nous permettent d'apprécier le saisissant contraste des couleurs ainsi que le jeu des tourbillons de vent.

 

Il y a une trace devant nous, nous en profitons car la neige est bien poudreuse. A la descente, ce sera trop le "jour blanc" pour que nous puissions en profiter au maximum.
Nous rentrons au refuge vers 17h, les sommets sont toujours pris mais la météo est plus optimiste pour le lendemain.

 

Effectivement le samedi il fait beau. Face à nous, le Gélas et à sa gauche le Saint-Robert.

Nous remontons le vallon Cabret. Celui-ci est enneigé de façon très irrégulière, parfois il y a de grosses accumulations et 10 m après c'est pelé.

Le paysage est à la hauteur de ce que le Mercantour peut nous offrir: la mer Méditerranée en toile de fond et les sommets enneigés juste à côté du littoral.



La longue chaîne des Cayres de la Madone dominée par le Ponset. Dans le versant nord qui nous face, il y a une superbe voie de mixte.



Arrivée à la "Terrasse du Gélas".

    

Nous remontons le couloir Est de la voie normale. Il est en neige poudreuse mais la trace n'est trop pénible à faire. 



La Malédie et le Clapier. Deux superbes sommets pour le ski de pente raide ou le tour à ski.



Denis au sommet du Gélas. Le haut de la croix dépasse de 20 cm environ.



Après avoir chaussé les skis à la Selle du Gélas, nous descendons par le couloir Est. 

Bonne neige et le couloir sans obstacle, deux bonnes raisons de lâcher quelques beaux virages avant que nos cuisses nous rappellent la dure réalité du skieur.



Plus bas dans le vallon Cabret, les bonnes sections de glisse se trouvent dans les passages ensoleillés et relativement protégés du vent.



Nous sommes descendus par un vallon étroit qui démarre à l'Est du lac Balaour. Il était rempli d'une neige stable et douce pour les skis.



Retour à la Madone des Fenestres. Le ciel est d'un bleu azuréen et les températures remontent. Demain, nous irons au Ponset.



Nous remontons lentement l'accès similaire à l'arête Ouest du Ponset.



Denis est un montagnard expérimenté. Nous nous encordons seulement dans les 2 passages techniques.



Bien calés dans les traces, nous progressons ensemble.  



Le paysage est tout aussi beau qu'au Gélas. Les conditions météo sont bien meilleures que la vieille car il n'y a plus de vent du tout.

La Diagonale du Ponset a été skié la veille par Guillaume et Jean-Baptiste Maddalena. C'est une descente très exposée que je n'oserai pas skier. 



La cordée de Murray et Michel nous suit. 

Arrivée au sommet pour la cordée Michel/Murray. Avec Denis, nous serrons les chaussures de ski, je pressens que la descente va être très bonne.

La neige est en cours de transformation. Elle est plutôt facile à skier.



Denis lâche les gaz et les grandes courbes. Derrière lui, la Pointe André et son couloir nord.



Plus bas, la neige est restée froide, poudreuse. 



Les virages s'enchaînent sans discontinuer jusqu'à la vacherie de la Madone.
De là, une longue glissade nous ramène à la voiture.



 

 

 

 

 

Cascade de glace à La Grave: la Patrick Berthet - cascade de glace : guides06

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Cascade de glace à La Grave: la Patrick Berthet

En février, les conditions en cascade de glace ont été excellente. Avec la pluie qui est tombé tout l'automne, il y avait de l'eau pour former les cascades. Un froid régulier sur une longue période a permis à certaines cascades rarement en condition de se former dans les versants nord. C'est le cas de la cascade Patrick Berthet à la Grave. En ce mois de février 2013, la cascade est formé et nous allons grimper cette belle ligne avec Benjamin qui à déjà grimpé quelques cascades mythique cette saison comme à Gramusat.

La cascade Patrick Berthet, une longueur de mixte en M8 dans le haut permet de rattraper la glace: 

 

Benjamin dans la première longueur en 5+, avec un passage fin où il faut se faire léger.

La sortie de la première longueur, une belle longueur de 60 mètres. 

 

Le départ de L2, un départ raide puis une longueur facile. 

Nous arrivons au pied de la quatrième longueur en M8. Cette longueur a été équipé il y a quelques années et est protégée sur spit.

Benjamin à la sortie de la belle longueur en M8.

Au réequipemet de la cascade en version dry, il fallait grimper quelques metres en M7 pour accéder à la glace dans L5. Cette année, le stalactite est tellement gros que nous pouvons le rejoindre directement en clippant un spit dans le rocher.

Benjamin se fait une nouvelle fois léger et grimpe ce beau stalactite où il ne faut pas trop taper avec les piolets et les crampons... Un bon entrainement pour Benjamin qui se préparait pour la cascade de la Massue qu'il a gravie le lendemain.

Une belle dernière longueur en 5+ pour finir cette magnifique cascade. 

 

 

Cascade de glace: Glacenost

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Cascade de glace: Glacenost

Cette cascade est l'une des plus connu de Maurienne. Stéphane l'avait faite dans le mois de janvier, et ses belles photos m'ont décider à aller y faire un tour avec Fred début février, et nous n'avons pas été déçu. La cascade se trouve dans une gorge étroite et l'ambiance est grandiose.

La cascade se dévoile au dernier moment. Cette année, un variant de droite s'est formé, Cadeau surprise.

 

 Nous étions trois cordées mais la cascade est assez large et il est possible de grimper en parallèle. Pour éviter de s'envoyer de la glace, nous avons fait la cascade en 3 longueurs de 40 mètres.

La première longueur nous emmène au pied du raide, la deuxième longueur est un 5+ bien sculpté génial à grimper et la troisième est une belle longueur en 6.

Dans la seconde longueur. 

 

Fred arrive à R2:

Cédric Perillat, un copain guide de haute montagne était présent ce jour là. Il arrive au soleil à la sortie de la section raide de la troisième longueur:


Cascade de glace dans le diois: Lou Monstraou

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Cascade de glace dans le Diois: Lou Monstraou

Le 26 février dernier, avec Fred et Simon nous sommes allés faire une cascade qui nous faisait rêver depuis un moment: Lou Monstraou. Cette cascade a été ouverte en 2006, et c'est un must dans ce style. Elle se trouve dans le cirque de Toussière, un frigo dans le Diois où il y a souvent de bonnes conditions de glace. 

Le cirque de Toussière en février 2013,  la belle coulée de glace légèrement sur la gauche de la photo c'est Fandaumas, une cascade classique en 4/ 4+ de 100 mètres qui se prette bien à de l'initiation dans sa partie inférieure. Lou Monstraou passe dans les glaçons sur la droite,

 

Le pierre/feuille/ciseau me désigne pour la première longueur en M6+, avec un premier pas qui réveille... 

l'ambiance est génial! 

 

Le pas dur de la première longueur: 

 

Ensuite on rejoins la glace et ça devient plus facile: 

 

La deuxième longueur était en mixte à l'ouverture, mais cette année elle passe entièrement en glace. Simon se régale dans cette superbe longueur très sculté. Dans le topo original, le niveau en glace est annoncé 5+, mais cette deuxiéme longueur toute en glace est équivaut à un grade 6.

 

 

Fred arrive à R2: 

 

La troisiéme longueur est une belle traversée en M6+, Simon à l'aise en dry n'a pas de problème:

 

Dans la traversé de la troisième longueur: 

 

La quatrième longueur est coté M6+/A0, mais cette année il y a suffisamment de glace pour passer en libre. Je me lance dans cette longueur impressionnante où on est censé passer derrière le rideau de glace... On a du mal à s'imaginer comment ça passe depuis le relais!

 

Finalement une petite fenêtre qu'il faut ailler dans la glace permet de passer derrière le rideau!

 

Simon commence le court ramping en glace... 

 

... Puis sort de l'autre côté du rideau. 

  

Fred se charge de la belle dernière longueur en glace de 60 mètres: 

 

A la fin de la journée nous décidons d'aller repérer les autres lignes du cirque, les conditions sont excellentes et nous décidons de revenir 2 jours plus tard pour grimper une autre ligne. 

 

A suivre... 

Tete du Brec - la Colmiane - Ski de randonnée : Guides 06

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Ski de randonnée à la Colmiane

Samedi 16 Mars, nous sommes allés faire une randonnée à ski au départ de Col Saint Martin à la Tête du Brec 2566m. C'est une randonnée d'un niveau très abordable d'un dénivellé d'environ 1000m. La vue dégagée est magnifique, à la fois sur le Mercantour que sur le Littoral ! 

 Serge plonge sur le village de Saint Martin de Vésubie

 Au début nous suivons une piste puis un large sentier agréable qui nous mène hors de la forêt dans des belles pentes sous le Baus de la Frema, magnifique belvédère. Il faut porter les skis une quinzaine de minutes au début de la piste en ce moment.

A gauche le Pélago 2768m et au centre le Gélas 3143m.

 

 Le vallon des Erps, à droite le Pélago puis le Caire Nègre du Pélago. En bas à gauche le Caire des Erps.

 A gauche le Corno Stella 3050m puis l'Argentera 3297m et la Nasta 3108m.

 Vue sur le Littoral.

 Le Sommet de la Tête du Brec.

 Le Mercantour des Merveilles à la Vésubie.

 C'est parti pour la descente !

 

 

 

 

Ouverture dans le cirque de Toussière: Yetigel - Cascade de glace : Guides06

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Ouverture dans le cirque de Toussière: Yetigel

Le 26 février, avec Fred Gottardi et Simon Duverney nous nous étions rendu au cirque de Toussière pour grimper Lou Monstraou, une ligne fantastique. Profitant de la fin de la journée pour visiter le cirque de plus prés, nous trouvons une belle ligne apparemment pas ouverte. Nous avions alors décidé de revenir à l'occasion. 
2 jours plus tard, nous voila de retour à Toussière! Pendant que Simon et un ami grimpent deux belles ligne du cirque, Mister Freeze et Bonne Année, nous décidons avec Fred de voir ce que dit le joli dièdre repéré 2 jours plus tôt.

Fred dans un L3, un joli dièdre avec une belle ambiance: 

 

La ligne que nous avons ouverte se nomme Yetigel et remonte le dièdre au centre de la photo pour rejoindre la longueur de glace au sommet de la paroi. La ligne de gauche dont on ne voit pas le bas est Mister Freeze.

 

La première longueur, coté M5 est plus compliquée que prévu. Le rocher demande de l'attention et offre peu d'emplacements pour les protections. Nous avons laissé un piton en place à la sortie de L1  et un piton au relais. Il faut prendre pour la voie un jeu de friends du 0.3 au 3 BD, doubler du 0.5 au 1, et un petit jeux d'aliens

Fred à la sortie du petit surplomb de L1 puis dans la traversée pour rejoindre le relais: 

 

 

La deuxième longueur est plus classique, un joli dièdre englacé. Cependant il n'y a pas assez de glace pour espérer brocher, il faut se protéger sur friends dans le rocher.

Fred au départ de L2:

 

La troisième longueur ressemble à la précédente. Ces deux longueurs sont finalement plus facile que prévu car il y a quasiment tout le temps suffisamment de glace pour ne pas grimper en dry.

Fred à la sortie du passage raide de l3. 

 

Fred arrive à R3: 

 

La quatriéme longueur est une magnifique longueur de glace. Le départ présente un passage délicat de quelques mètres sur un stalactite, la suite est très sculptée et magnifique.

  

 

Le topo: 

 

Une journée où nous nous sommes bien amusés et au final une belle ligne où il faut être à l'aise avec la pose de protection, surtout pour L1. Les longueurs font à peu prés 40 mètres chacune. 

Il y a un piton à la sortie de L1 et un à R1, sinon tout est sur friends.

Les prochaines années nous dirons si cette ligne se reforme régulièrement!

Ski de randonnée au Baus de la Frema - Ski de randonnée : Guides 06

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Ski de randonnée au Baus de la Frema 

Samedi 16 mars, avec mon ami et collègue Benjamin Guigonnet nous sommes allés skier avec 11 personnes au Baus de la Frema et à la Tête du Brec.



Astrid et Sébastien en route pour le Baus de la Frema. Derrière eux, on reconnaît le vallon des Erps avec le Pélago, plus à l'Est la cime du Piagu avec dans l'alignement la cime de Juisse et le Gélas. Encore plus à l'Est, le Ponset, sombre et massif et les cayres de la Madone posés au pied. 

 



Après le chemin partiellement enneigé en forêt, la croupe Est permet une ascension en douceur et au soleil. 

La limite de la neige est bien remontée, on peut chausser les skis en versant Sud à partir de 1700m. Au dessus, la neige est portante grâce à une croûte de regel solide. Quelques centimètres de neige poudreuse recouvrent cette croûte dans les versants abrités du soleil et/ou moins exposés au vent.

 

Bien que la côte d'Azur ait reçu quelques centimètres de neige la veille, la "vraie" montagne a été tellement soufflée que la neige fraîche s'est volatilisée.

 

  

Avec Astrid en surf/raquettes et Sébastien en ski de randonnée, nous nous sommes arrêtés au Baus de la Frema. La pause au sommet s'est prolongée car le soleil nous réchauffait juste comme il faut.

 

Sur des efforts de durée, l'essentiel est de trouver un rythme adapté à ses capacités et ne pas trop s'arrêter. Les coureurs téméraires qui partent vite et s'arrêtent aussi vite ont le don de m’exaspérer. Heureusement, Astrid et Sébastien suivent mes conseils et c'est lentement que nous gagnons la cime.

 Une partie du groupe est allé avec Benjamin au sommet de la Tête du Brec. Le ciel empli de cumulus confirmait une bonne journée pour le vol libre. Ce jour-là, les meilleurs parapentistes sont partis de la Turbie pour aller poser à proximité de Savone. 108 km de cross.

 

Descente dans le versant Nord du Baus de la Frema avec de la poudre posée sur une neige dure. Lâcher les courbes, ca glisse tout seul.

 

 

Speed Dating - Tête de la Costasse, Isola 2000 - Alpinisme : Guides 06

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Formation Alpinisme : Speed Dating à la Tête de la Costasse

Samedi 23 Mars, nous sommes montés à Isola 2000 pour répéter Speed dating. Une voie de mixte ouverte en 2012 par T. Icard et F. Nicard à la Tête de la Costasse 2710m, très intéressante à grimper. Pendant ce temps le groupe de Nicolas grimpaient au Caire Archas

Pour ce Samedi, le créneau météo a été juste ! Après avoir débuté la voie, le temps s'est vite gâché et la visibilité aussi. Avec une mauvaise visibilité, trouver le début de la voie me semble compliqué ! Mais on apprend beaucoup de chose en grimpant dans de telles conditions.

Au pied de la voie. Compter 1 heure d'approche.

Speed dating : Le tracé de la voie par les ouvreurs. A gauche le Cime de Tavels.

 

Après avoir remontée les pentes de neige, environ 150m, relais sur friends, Jean-François se lance dans la première longueur. M3/45m, relais sur becquet et friends.

 Hugues dans la L1.

 Jean-François dans L2. M3+/45m, relais sur becquet et friends. Les conditions sont plutôt sèches dans la goulotte malgré toute la neige accumulée.

 Stéphane dans L2.

 Après une courte longueur en diagonale à droite en M3/15m, relais sur 1 piton et 1 lunule, on remonte une petite goulotte plus raide.

Jean-François en finit avec la 4ème longueur. M4/35m. Relais sur un arbre.

 Hugues arrive au relais.

 Mais ou est Charlie ?

 J'ai trouvé la 5ème longueur un peu plus dur. M4+/50m. Relais sur un becquet. Peut être ai je fait une erreur d'itinéraire ?

 Jean-François au début de la dernière longueur. M3 puis neige/30m. relais sur un bloc.

 Hugues brasse dans la dernière pente de neige sous le sommet.

 Nous sommes descendu en longeant la crête jusqu'au col Mercière puis par la station. Il faut être vigilant au corniche de neige sinon la descente est rapide et facile.  

 Matériel : corde 50m, 1 jeu de friends du micro au #2, 1 broche, 3 pitons, sangles

les relais ne sont pas équipés sauf R4 , 1 piton et une lunule en place.

 

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